Entretien avec Nicolas Bouchard

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S'il est connu pour ses livres de science-fiction ou de fantasy (L'Etoile Flamboyante, L'Empire de poussière), Nicolas Bouchard écrit, ces derniers temps, des thrillers historiques. 
Alors que le tome 2 des aventures de la voyante/détective Marie-Adélaïde LeNormand, Traité des supplices, vient de paraître, Fluctuat a profité d'un entretien pour revenir sur son travail d'écrivain. 

Extrait : 

Citation:
Fluctuat : Qu'est-ce qui vous a décidé à installer votre saga dans l'époque troublée issue de l'après 1789 ? 

Nicolas Bouchard : J'aime cette période pour les bouleversements qui se succèdent à grande vitesse et pour les personnages remarquables qu'on y rencontre. Historiquement, une autre période où j'ai l'impression comme ça de renversements permanents (mais sur une période plus longue) est la fin de la République Romaine (approximativement des Gracques à César). 

Paradoxalement, cette époque fondatrice de la France est globalement méconnue des français. Elle l'est d'autant plus qu'on se situe où vous vous situez, disons à partir de 1792 et années suivantes. Avez-vous une explication à ce sujet ? 
C'est une période troublée et on a pas l'impression qu'il en est sorti grand-chose : ce qui est faux, même la Terreur est fondatrice de notre république. Un des morceaux de littérature qui me procure toujours une émotion considérable est le chapitre que consacre Victor Hugo à la Convention dans son roman « Quatre-vingt-treize ». A chaque fois j'ai le grand frisson : 
« Nous approchons de la grande cime. 
Voici la Convention. 
Le regard devient fixe en présence de ce sommet. 
Jamais rien de plus haut n'est apparu sur l'horizon des hommes. 
Il y a l'Himalaya et il y a la Convention. 
La Convention est peut-être le point culminant de l'histoire... »


Pour lire l'interview dans son intégralité, c'est sur Fluctuat.net 

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