Lu Ubik. C'est bon, mais c'est pas le meilleur de Dick. Stéphane
Stephane, tel le chat de schrodingtrucdont lenom est impossibleàécrire, tu es suspendu entre deux états: mort et vivant.
Le premier de ces états se rapproche de jour en jour: AEVV, maintenant PKD, autant que tu te mettes tout de suite une pancarte: "cette vie ne m'interesse plus, merci de bien vouloir procéder à mon élimination" Mort, bien entendu parce qu'Ubik est l'un des meilleurs romans de Dick. Chacun des trois aspects que tu trouves insuffisament développés, en eux seuls, sont une révolution.
Le second de ces états résulte d'un paradoxe: Vivant, parce que bon, Substance Mort, quand meme.
En revanche je suis extrèmement surpris dans ton analyse, car il lui manque toute une partie sur le jeu des réalités. Juste une ligne, presque pour l'évacuer, alors que c'est le propos principal du roman à mes yeux. Dans ma réalité si je puis dire.
Réalités qui basculent sans cesse, qui existent un temps, qui reviennent en arrière, qui repartent, changent, ne sont pas celles dans lesquelle se déroule l'action, etc. Juste deux exemples: la manière dont Patricia manipule le passé pour son mariage, cette scène est fascinante. Ou encore le visage sur le dollar vers la fin, qui fait basculer complètement d'une réalité à une autre. Gutboy
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