Jérôme Noirez et la violence dans ses histoires

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Pourquoi aimes tu mettre beaucoup de violence dans tes histoires ?

Si l'on faisait la somme des violences dans mes textes, je ne suis pas certain qu'on arriverait à une addition si considérable. Au quotidien, je l'ai en horreur. J'ai dû me battre une fois dans ma vie, il y a longtemps, c'était pathétique et douloureux. Il s'avère que la violence ,quand on la pousse jusqu'au délire, engendre des images grotesques, c'est-à-dire des images où le corps est outrepassé, où il acquiert une nouvelle dimension. C'est ce grotesque de la corporalité à son comble qui m'intéresse et non la violence en elle-même. Ce que les Japonais appellent "guro". C'est un art graphique. Dans mon prochain roman, dont je disais quelques mots plus haut, la violence sera quasiment absente. Ce n'est vraiment pas un paradigme de mon travail.

Mais bon, je ne nie pas que, de temps en temps, j'aime bien le gore au cinéma...
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