La réflexion éthique devrait se nourrir davantage de la science-fiction . C'est le titre d'un article de Jean-Michel Besnier publié par le site
Pour la Science.
Voici le début :
"Les essais de science-fiction stimulent les expériences de pensée sur des mondes où se posent de façon exagérée des problèmes auxquels nous serons peut-être confrontés demain.
(...)
Il y a quelque 500 ans, le philosophe Thomas More décrivait avec Utopia un fonctionnement social où l'on expérimenterait la négation du système politique et économique de l'Angleterre de son temps. Quelque 100 ans plus tard, Francis Bacon situait dans l'île imaginaire de Bensalem l'idéal d'une société qui aurait réalisé le programme d'une société fondée sur le savoir scientifique. Les utopies négatives elles-mêmes extrapolent à partir du monde réel qu'elles voudraient sinon réformer du moins dénoncer, comme le prouve Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley. De leur côté, les « expériences de pensée » qu'entreprennent les récits de science-fiction dessinent la plupart du temps un futur propice à nous faire regretter, critiquer ou désirer la réalité telle que nous la connaissons. La projection dans l'avenir que ces récits proposent, issue des hypothèses qu'induisent les sciences et les techniques, est rarement idyllique, mais... "
Bon, malheureusement il faut acheter la suite pour pouvoir la lire en pdf...