Audrey ALWETT : Les Poisons de Katharz, Bad Wolf
À Katharz, ville-prison dans laquelle sont expédiés les criminels, le meurtre est légal et même récompensé. Ténia Harsnik, la dirigeante, y règne par la terreur et aime jouer de la guillotine. Non qu'elle soit cruelle, mais il lui faut coûte que coûte maintenir le nombre d'habitants sous le seuil des cent mille âmes. Le dépasser conduirait hélas à la fin du monde, et ça serait désagréable.
Bien entendu, les enjeux sont secrets. Bien entendu, le marchand de sortilèges Sinus Maverick prépare un coup d'État infaillible. Bien entendu, le Prince Alastor a planifié de raser la ville avec sa trop nombreuse armée. Bien entendu, Dame Carasse, la seule sorcière capable d'affronter ce chaos, vient de ficher le camp. Bien entendu...
Une intrigue puissante, des personnages dotés de défauts affreusement humains, un final épique... Avec un humour féroce, Les Poisons de Katharz est un roman qui pose la question du compromis moral.
Christophe ARLESTON : Le Souper des maléfices, Bad Wolf
Les agents de Slarance ont tous été assassinés. Dernière d'entre eux, Zéphyrelle se voit confier sa première mission par le dynarque : mettre à jour les trafics qui empoisonnent la cité et déstabilisent son économie avec l'importation d'un blé étrange... Une dangereuse enquête la conduit du monde des tavernes à matelots aux plus feutrés cabinets du pouvoir. Mais l'intervention inattendue d'un cuisinier amoureux et de son grimoire de recettes magiques va compliquer l'affaire.
Des personnages attachants, une aventure captivante et la touche d'humour propre à l'auteur de Lanfeust de Troy : Le Souper des maléfices est un roman qui se dévore avec passion.
David JAVET, Matthieu PELLET : Les Mangas
Les mangas donne la parole à deux chercheurs de l’université de Lausanne qui réfléchissent à l’importance après-guerre d’Osamu Tezuka – père d’Astro le petit robot –, à l’histoire et aux thématiques phares du manga de science-fiction, et à la réception de la culture japonaise en Europe dès la fin des années 1970. Publié à l’occasion de l’exposition « Pop Art, mon Amour » qui se tiendra à la Maison d’Ailleurs du 24 septembre 2016 au 30 avril 2017, cet ouvrage est une véritable introduction pour comprendre les enjeux du manga, ses origines, ses thèmes et sa symbolique – dans un monde éditorial saturé de bandes dessinées mais étrangement pauvre en essais. Il était important d’y remédier, et c’est maintenant chose faite avec ce septième volume des « Collections de la Maison d’Ailleurs ».
David Javet et Matthieu Pellet sont chercheurs à l'université de Lausanne et spécialistes de la culture populaire japonaise et de l’esthétique manga.