Les projets 2010 de Jean-Philippe Depotte

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"2010 sera l’année de mon deuxième roman. Après Les Démons de Paris, j’ai choisi d’explorer une nouvelle période de l’histoire : la renaissance française et le milieu du XVIème siècle en particulier. La période est passionnante et elle me permet de m’extraire de la Belle Epoque dans laquelle j’ai trempé pendant si longtemps.

1550-1560 : nous sommes à l’apogée de la réforme en France, à la veille des grandes guerres de religion. Les hommes s’interrogent sur leurs croyances et beaucoup se trouvent désemparé devant le choix de toute une vie : les papistes, leur pape, leurs saints et leurs reliquaires dorés ou les huguenots de Calvin, leur foi cachée, leur rigorisme conquérant et leurs pillages d’églises iconoclastes. Et il ne s’agit pas de se tromper car c’est l’éternité qui est en jeu !

Mon héro sera un médecin à l’époque où la médecine est en pleine remise en cause. Au sortir de siècles d’académisme et de théorie des humeurs, il tente d’appliquer les préceptes de Vésale (le grand anatomiste) et de Paré (le chirurgien des champs de bataille) pour simplement sauver les malades ou vaincre une de ces terribles épidémies de peste qui ravagent encore l’Europe.

Poursuivant sur la lancée des Démons de Paris, je m’amuse à plonger ce pauvre homme dans un délire d’événements improbables mais tous rigoureusement exacts (à quelques distorsions près...).

Et le fantastique dans tout ça ? Moins omniprésent que dans les Démons de Paris, plus pointilliste, mais quand même là. Et bien là ! Car qui se cache derrière chaque ligne de mon histoire ? Qui ramène sans cesse à lui tous les fils du récit ? Le grand Nostradamus, l’homme qui lisait l’avenir par avance dans ses cartes du ciel, le maître à penser de Catherine de Médicis (tiens ? encore une Victoire Desnoyelles ?). Nostradamus et ses prophéties. Nostradamus et sa biographie parsemée de zones d’ombre (et ce n’est pas peu dire !) que je me devais d’exploiter. Qui est-il ? D’où tient-il sa science ? Et pourquoi donc ne se trompe-t-il jamais ?

Bref, je prends un grand plaisir à l’écriture de ce deuxième roman et je rêve d’en écrire la dernière ligne lors d’un prochain voyage à Tokyo. Symboles, symboles..."

Gilles Dumay
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