La Chronique de 16h16
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C’est bien simple. Dans ce courrier, William Morrow, une branche du géant HarperCollins publiant entre autres Neil Gaiman, Neal Stephenson, Ray Bradbury ou bien encore Christopher Moore, annonçait un changement de politique vis-à-vis des chroniqueurs du net. A commencer par le fait de ne plus leur envoyer de romans qui n’auraient pas été demandés spécifiquement. Une décision qui en elle-même n’a rien de véritablement polémique. A titre personnel, combien de fois, et ce encore très récemment, ai-je reçu des titres SF sans les avoir réclamés auprès de l’éditeur concerné ? Car peu importe la qualité de ces romans, ils ne pourront être chroniqués sur Elbakin.net puisque nous nous consacrons uniquement à la Fantasy. (...) Au passage, la lettre de William Morrow peut d’ailleurs se consulter à cette adresse, mot pour mot, dans le détail. L’occasion pour vous de vous rendre compte de l’origine de la levée de boucliers évoquée dans l’introduction de cet article. Le fait que chroniquer des romans soit présenté comme un "job" et surtout le fait de devoir s’engager à chroniquer les titres demandés, trois seulement au maximum, dans le mois. Et de préférence entre deux semaines et un mois après la date de sortie du roman en librairie. Dans l’absolu, chroniquer trois romans dans le mois n’a rien d’exceptionnel, évidemment. A la limite, trois par semaine pourrait s’avérer réellement problématique. Mais outre que le fait qu’il ne s’agit là que d’un éditeur parmi des dizaines d’autres - et si tous décidaient d’opter pour la même démarche ? - comment concevoir que l’on puisse chroniquer des romans sous la forme d’un tel engagement ? |