Une interview de Catherine Dufour

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allez, encore une interview. Cette fois sur Elbalin.

Deux petits extraits :

"Entre vos différentes nouvelles, Le goût de l'immortalité, Délires d'Orphée et la série Quand les dieux buvaient, vous faites un peu le yo-yo entre les genres. Lequel vous donne le plus de libertés ou de plaisir ?
Certainement la fantasy burlesque. Là oui, c'est la liberté complète.
Maintenant, ça me pousse peut-être moins dans mes retranchements, donc le plaisir est peut-être moins profond.
Mais globalement, j'adore écrire. Le fond du problème, c'est que j'adore écrire. Les gens qui écrivent parlent beaucoup de l'édition, on a un peu l'impression qu'ils écrivent pour être édités, pour être lus, pour gagner des sous, pour gagner une reconnaissance sociale mais en vérité écrire, c'est d'abord un grand, grand panard et ça se suffit à soi-même. C'est pour ça que j'ai écrit aussi longtemps sans songer à être publiée, parce que j'adore ça. Il y a des gens qui aiment collectionner les timbres ou faire du jeux de rôles, moi c'est écrire !

(...)

Sinon, vous songiez aussi à un nouveau roman de SF. Les éditeurs vous ont-ils déjà promis le bûcher à ce sujet là ?
(Rires) Non, j'ai quelques propositions mais ils n'ont pas encore lu le livre. Et à mon avis, quand je vais le leur montrer, tout le monde va partir en poussant des cris d'horreur, parce que ça n'a rien à voir avec ce que j'ai fait jusque là. C'est une écriture dite blanche, c'est-à-dire sans recherche stylistique. Et ça se passe dans le même univers que Le goût de l'immortalité mais il n'y a pas la recherche littéraire qui a pu plaire dans ce livre. Donc je ne sais pas du tout, il ne sortira peut-être jamais parce que personne n'en voudra. Mais il me plaît bien, j'y mets beaucoup de choses que je trouve importantes. On verra ça dans un an ou deux."

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