Extrait sur Women :
"L'un et l'autre sont, dans des genres et pour des raisons différents, vraiment réussis. J'ai personnellement, bien qu'à petite dose, préféré le style et la violence de Women in chains.
Même s'il est bien difficile de comparer, peut-on dire qu'aujourd'hui tu as atteint une certaine maturité dans l'écriture, que ton travail te satisfait plus qu'avant ?
T. D. : J'ai de plus en plus de mal à écrire, car je suis de plus en plus lent. Là, j'ai rien écrit depuis six mois. On a sans doute l'impression que j'écris beaucoup, mais mes textes sont courts et une novella comme "Eros-center" me prend autant de temps qu'un roman, si ce n'est davantage. Je laisse les textes mûrir plus longtemps qu'avant, je m'y mets vraiment quand ça me brûle les neurones et qu'il faut y aller, qu'il n'y a plus d'autre solution. C'est peut-être la maturité dont tu parles, je ne sais pas. Mais si être mûr c'est écrire des choses sérieuses, toujours avec un message, non merci. Je veux continuer à faire des trucs funs, des trucs violents, des trucs complètement excessifs, pornos, et pourquoi pas de temps en temps un truc comme "Nous sommes les violeurs", etc. "