Une interview des éditions Mnémos

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Le site Elbakin a mis en ligne une interview de Célia Chazel, éditrice chez Mnémos.

Petit extrait :

Quelle est, selon vous, la place de Mnémos aujourd'hui sur la scène des éditeurs français ?
Celle d'une maison indépendante très attachée au développement du domaine francophone, à la notion de littérature populaire qui n'exclut pas l'exigence littéraire, et à la coexistence pacifique des genres de l'imaginaire : fantasy, science-fiction, uchronies, et jusqu'aux transfictions. Vous me direz, c'est un peu la quadrature du cercle et l'auberge espagnole, tout ça. Sans doute, mais c'est aussi ce qui fait la spécificité de Mnémos : s'adresser non pas à une catégorie marketing définie d'avance du genre "adolescente gothique en tongs" ou "ingénieur informatique en short", mais à des lecteurs complexes capables d'apprécier à la fois un bon roman de fantasy et une uchronie plus pointue. Nous n’y parvenons pas à tous les coups, mais le succès d’un roman totalement inclassable comme le Bloodsilver de Wayne Barrow, qui vient d’ailleurs d’obtenir le Grand Prix de l’Imaginaire, démontre que ce genre de démarche est encore possible.

Et par extension, quelles sont vos ambitions, disons, à moyen terme ?
Découvrir de véritables nouveaux talents français et poursuivre la collaboration avec les "anciens", comme Michel Robert, Johan Heliot, Catherine Dufour ou Xavier Mauméjean. Développer l'aspect graphique et le côté "beaux livres" de nos nouveautés. Ouvrir le catalogue à une production internationale autre qu'anglo-saxonne.

allez zou, toute l'interview est ici
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