Roland C. Wagner a écrit :Non, sérieusement, je ne comprends pas comment on peut se limiter à faire de la littérature alors qu'on a le champ immense de la SF ouvert devant soi.
Se limiter à faire de la littérature ? Mon dieu, relis toi, trourne sept fois ta langue dans ta bouche avant de l'ouvrir, achete un cerveau, j'en sais rien !
Je suis désolé, ce que tu fais, toi, monsieur l'écrivain (jusqu'à preuve du contraire) c'est de la littérature. La SF, et son champ immense, l'imaginaire dans son ensemble, c'est qu'un outil pour exploiter des possibilité littéraires, comme il permet d'exploiter d'autres supports (cinéma, théatre, illustration, and so on). Tu me diras qu'on peut fort bien voir ça dans l'autre sens, faire de la SF, et choisir de faire de la SF sous forme littéraire, et pourquoi pas.
Mais reprocher à des écrivains de faire de la littérature plutôt que de la SF, pire, de se limiter à faire de la littérature, ça me dépasse. Tu veux dire quoi par là ? Jouer aux échecs sur un goban, merci, mais dans le cas présent ça veut rien dire. Tu mets sur le même plan un medium et un genre, tu t'en rends compte ?
A moins que comme Jerome L dans sa réponse tu n'opposes la science fiction et la "littérature", sous entendu "générale". Et même dans ce cas là, ça veut dire quoi ? Que les écrivains de SF doivent se forcer à mettre des petits hommes verts parce que sinon ils font de la "littérature" ?
Faudrait arréter de concidérer la SF comme une enclave, une littérature fermée et imbue d'elle même. Le jour où les écrivains de SF arrêterons d'écrire "de la SF", où les éditeurs de SF arrêterons de publier "de la SF" et où le fandom arrêtera de s'astiquer sur "de la SF", ça ira quand même vachement moins mal. La SF pour la SF, c'est de la merde, vraiment.
Sur ce, je cherche en vain le smilley qui se tire une balle dans la gueule et je me casse.