Voilà un auteur dont je brûlais de parler depuis longtemps.
Arrivé dans la BD franco-belge dans els années 2000, Renaud Dillies est connu pour ses BD animalière. Des Bd animalière très orginales au demeurant.
Lorqu'on lit rapidement un de ces albums, on peut avoir l'impression d'une trés grande naiveté de ses histoires. C'est le cas notamment des premiers albums tels Betty Blues et Sumato. Sauf que comme chez Thomas Burnett Swann ou Mochel Gondry, la naiveté est apparente, et cache des histoires mélancoliques, subtilement émouvante. Celles de petits artistes (notamment des jazzmen, grande passion de Dillies apparemment, qu'il nous fait très bien partager) et de personnes insignifiantes et rêveuses, luttant contre la dureté de notre monde et celle plus conformiste de notre société.
Le tout est émaillé de scènes oniriques surrélistes, qui avec l'univers visuel peut faire penser à une influence du grand Joann Sfar.
Si je ne devais retenir qu'un album, ce serait Mélodies au crépuscule, splendide rencontre d'un pauvre employé de bureau et d'un musicien tzigane, dont la chute finale m'a réservé le plus grand choc émotif de ma petite vie de bédéphile.
Si vous croisez le chemin de l'univers de ce grand monsieur, n'hésitez pas une seconde.
Soslan
Arrivé dans la BD franco-belge dans els années 2000, Renaud Dillies est connu pour ses BD animalière. Des Bd animalière très orginales au demeurant.
Lorqu'on lit rapidement un de ces albums, on peut avoir l'impression d'une trés grande naiveté de ses histoires. C'est le cas notamment des premiers albums tels Betty Blues et Sumato. Sauf que comme chez Thomas Burnett Swann ou Mochel Gondry, la naiveté est apparente, et cache des histoires mélancoliques, subtilement émouvante. Celles de petits artistes (notamment des jazzmen, grande passion de Dillies apparemment, qu'il nous fait très bien partager) et de personnes insignifiantes et rêveuses, luttant contre la dureté de notre monde et celle plus conformiste de notre société.
Le tout est émaillé de scènes oniriques surrélistes, qui avec l'univers visuel peut faire penser à une influence du grand Joann Sfar.
Si je ne devais retenir qu'un album, ce serait Mélodies au crépuscule, splendide rencontre d'un pauvre employé de bureau et d'un musicien tzigane, dont la chute finale m'a réservé le plus grand choc émotif de ma petite vie de bédéphile.
Si vous croisez le chemin de l'univers de ce grand monsieur, n'hésitez pas une seconde.
Soslan
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