10 bonnes raisons d'arrêter de lire, c'est un article comico-rigolo à
lire ici Extrait :
Sans livres, j'aurais plus d'argent
Le livre est un produit marchand. Comme avec la drogue, on commence par lire un peu parce qu'on veut essayer, qu'on trouve ça bien et puis l'engrenage se met en marche. On achète des tas de livres, de magazines, on se ruine pour des éditions rares, on collectionne et on ne peut pas décrocher. A raison d'un livre à 20 euros par mois, soit 240 euros par an, arrêter de lire permet de fumer modestement - à raison d'un paquet de cigarettes par semaine.
Sans livres, je ferais plus souvent l'amour
Les femmes n'ont pas le monopole de la migraine. Les hommes peuvent-ils l'avouer ? Combien d'occasions ai-je laissé passer chez moi ou ailleurs parce que j'avais un livre à finir, un chapitre à dévorer au lieu de simplement proposer... Et on ne parle même pas du désir que suscite l'homme qui lit au lit, un pied sur l'édredon, un doigt dans le nez, sur une femme normalement constituée....pouah.
(...)
Sans livres, je serais un meilleur citoyen
Si l'on met de côté les écrits de François de Closets (ah, ah), la littérature officielle est mince. La littérature d'Etat n'existe pas. Les livres qu'on lit ont tendance à être trop subversifs pour l'époque. Ils contestent l'ordre amoureux, l'ordre politique, notre droit constitutionnel à une vie commune et misérable, pauvre en joies et en larmes. Les livres exposent (et même Guillaume Musso, même Marc Levy), un ordre parallèle où l'émotion est reine. Si on cessait de lire, on pourrait prendre notre vie au sérieux et devenir vraiment productifs. Au lieu de ça, on s'évade et on se démotive. La réalité est une fiction décevante, comme disait l'autre (mais qui déjà ?).