Sur le blog traqueur stellaire, une interview de Robert Charles Wilson réalisée au cours des Utopiales 2012. C'est à lire ici :
http://www.traqueur-stellaire.net/2012/11/interview-robert-charles-wilson/
Extrait :
- Dans vos romans, vous mettez souvent en scène de grandes spéculations scientifiques, est-ce seulement un cadre fictionnel ou une manière de promouvoir ou vulgariser les sciences au détours de la SF ?
Il y a toujours eu un parallèle dans ma vie entre les sciences et la littérature. Depuis mes plus jeunes années, j’apprécie autant de lire de la SF que de la littérature générale. Deux manières différentes d’aborder les lettres et les sciences. J’étais donc génétiquement construit pour être un écrivain de science-fiction ! Les sciences me fascinent aussi, j’aurais beaucoup aimé être un scientifique. J’en avais même l’ambition étant enfant, mais les mathématiques ne m’ont pas permis d’être physicien. Quand je lis de la science-fiction, je me focalise souvent sur ses relations avec l’homme. Je fais de même dans mon travail, je ne mélange pas lettres et sciences mais je me sers de l’une pour interroger l’autre. Quand je m’intéresse à une idée scientifique, je me demande ce qu’elle signifie sur le plan humain et pour l’Humanité. Ce qui m’amène dans mes récits à m’interroger sur le contexte d’un voyageur temporel ou sur la place de l’humanité sur une planète ou dans l’univers. La science-fiction me semble un outil de travail très productif et très intéressant pour un écrivain, car elle permet d’examiner son sujet de ces deux manières différentes. Elle amène à se poser des questions qui me fascinent telles que qui sommes nous, où vivons nous et que faisons nous là.
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