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M : Ah oui, tu n'es pas un lecteur du genre ? JPD : Si, un peu, malgré tout. J’apprécie quelques auteurs tout particulièrement : Christopher Priest, Philip Dick, Jean Ray quand j’étais plus jeune. Et… et Léo Perutz, évidemment ! Je n’en avais pas conscience au début et puis c’est Gilles (Dumay) qui l’a cité dans la description qu’il faisait des Démons de Paris. Cette comparaison m’a énormément flatté. Effectivement, j’ai lu tout Léo Perutz, c’est un auteur que j’adore et ses romans ressemblent à ce que j’aimerais écrire. C’est-à-dire des récits fantastiques mais plongés dans l’Histoire. Sans que ce soit un véritable roman historique. Un récit moderne enraciné dans une époque fouillée et documentée. C’est cet amalgame qui me vient sans doute du cinéma ou des récits d’aujourd’hui. Les démons de Paris, c’est un peu un récit de super-héros dans la France de 1910, une Histoire dépoussiérée. Récemment, un ami a appelé cela de la Réalité Augmentée ; j’aime bien cette expression. Mêler le vrai et le faux jusqu’à ce que le lecteur ne sache plus où se trouve la réalité historique. J’ai été ravi, il y a quelques jours, quand une lectrice m’a avoué être allé chercher la présidente Desnoyelles sur Wikipedia ! |