Les cinq romans préférés de Jean-Marc Ligny

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 A l'occasion du mois Jean-Marc Ligny aux éditions ActuSF avec les rééditions du space opera Des Oiseaux de lumière, du roman cyberpunk Inner city et du triller de science fiction Green war, l'auteur nous livre ses cinq romans de science fiction préférés : 
 
 
Contes et légendes d’un avenir lointain, tellement lointain qu’il n’y a plus aucune référence avec notre monde actuel. Un pur OVNI littéraire, souvent imité, jamais égalé.L’œuvre unique (de fiction) de Cordwainer Smith, par ailleurs espion (en Chine durant la 2e Guerre Mondiale), professeur d’études asiatiques et spécialiste de la guerre psychologique… tout ceci n’étant qu’une couverture : en réalité, Cordwainer Smith vient de 15.000 ans dans l’avenir pour nous conter des légendes déjà anciennes, de son temps.
 
 
2. Substance Mort de Philip K. Dick
 
Peut-être pas objectivement le meilleur roman de Philip K. Dick, mais certainement le plus personnel (il s’y met lui-même en scène, sous le nom d’Horselover Fat), le plus pessimiste et le plus émouvant. Un hommage vibrant à tous ses amis que les drogues ont tués – avant qu’elles ne l’emportent lui-même. La Substance M altère la perception du réel – forcément : c’est du Dick. À noter que ce roman a été adapté en film (très fidèlement) en 2006 par Richard Linklater, avec Keanu Reeves et Winona Ryder.
 
 
3. La Horde du Contrevent d’Alain Damasio
 
Autre OVNI littéraire devenu célèbre (en France, tout au moins), grâce au brio époustouflant d’Alain Damasio, qui a mis plusieurs années à l’écrire. Sur une planète que l’on croit plate et balayée par des vents violents, la 39e horde va tenter de remonter aux sources des vents. Un parcours initatique et philosophique raconté tour à tour par les différents membres de la horde. Décoiffant, et ce n’est pas peu dire.
 
 
4. Des milliards de tapis de cheveux d’Andreas Eschbach
 
Même principe que Les Seigneurs de l’Instrumentalité : par l’entremise de nouvelles/contes, brosser par petites touches un vaste empire galactique. Mais ici, toutes les nouvelles sont tissées entre elles – formant comme la trame d’un tapis, oui – et aboutissent à une fin proprement ébouriffante. Pourquoi, sur des milliers de planètes, s’acharne-t-on à tisser des tapis en cheveux humains pour le palais de l’Empereur ? Pourtant, dit la rumeur, celui-ci aurait été renversé par des rebelles…
 
 
5. Dune de Frank Herbert
 
Classique des classiques, le Grand Œuvre de Frank Herbert, immense saga familiale, politique, planétaire et cosmique, fleurant bon la tragédie grecque sur fond de désert. Si les 3 premiers volumes (Dune, le Messie de Dune et les Enfants de Dune) sont du pur Herbert, les multiques séquelles, écrites par divers tâcherons, sont en revanche de plus en plus pénibles et tout à fait dispensables. L’énernel problème du filon en or exploité jusqu’à la boue…
 
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