Lors de son passage à la Comédie du livre à Montpellier, début juin, Ian McDonald est venu à la rencontre de son public. On peut retrouver une retranscription de ce temps fort sur MauvaisGenres.net. L'aureut revient notamment sur certains de ses romans phares, Desolation Road, Roi du matin, reine du jour ou encore Le Fleuve des Dieux.
Extrait :
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| - Ian McDonald, dans de nombreuses interviews vous avez déclaré vous intéresser aux marges, aux marges des sociétés humaines, aux marges du progrès, parce que d'après vous c'est là que se joue l'avenir. Est ce que pour vous l'Europe et les cultures occidentales peuvent redevenir une marge, est-ce que vous comptez revenir dessus dans vos prochains romans ? Mon prochain roman qui sera publié en France est la maison des dervishs qui se passe en Turquie, à Istambul en 2027. J'ai écrit sur les grandes villes, les mégalopoles. Mes prochains livres se tourneront vers les petites structures, les micro-cultures. Le projet sur lequel je travaille actuellement démarre à Londres, mais s'attaquera à l'Islande. L'Islande c'est un tout petit pays, 320 000 habitants, pourtant ils ont 2 orchestre symphoniques, un ballet, Bjork, Sigur Ros. Comment ils font pour être aussi créatifs avec une aussi petite population ? Je vais donc écrire sur l'Islande ainsi que sur les cultures du Pacifique sud qui représentent d'encore plus petites communautés. Effectivement, ce sont des lieux qui se trouvent aux marges et c'est là que les choses intéressantes se passent. |
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