Samantha Bailly et les difficultés de faire sa propre promotion est le titre d'un article
à lire sur Elbakin signée par elle-même.
Voici le début.
"Le mythe de la publication comme étant un vrai parcours du combattant n’est pas une légende visant à impressionner les lecteurs ou les jeunes auteurs. Trouver un éditeur, c’est trouver une personne qui va investir du temps, de l’énergie, et évidemment, de l’argent dans votre travail.
Parfois, l’impensable se produit pourtant. Une lettre, un coup de téléphone, bref, une réponse de cet éditeur. Un OUI.
S’engage alors un très long processus de corrections. Entre la signature du contrat et la sortie du roman, il s’écoule en moyenne un an. Après ces années de travail, on pense toucher au but en tenant entre ses mains les pages que l’on a noircies si longtemps auparavant. Mais ce n’est que le début.
En effet, les nouvelles parutions inondent les rayons des librairies, Fnac et autres Virgin. Vous y entrez alors et découvrez votre roman dans le rayon fantasy. Parfois il y en a un exemplaire, parfois trois. Parfois aucun. Votre livre paraît bien insignifiant dans cette marée de couvertures. Qu’est-ce qui fera alors que quelqu’un se dirigera vers celui-ci en particulier ? Le feuillettera, lira le résumé, décidera de l’acheter ? De le découvrir ? Ce sont des questions que l’on se pose, et auxquelles nous n’avons finalement pas de réponse. "