Le Monde Diplomatique a mis en ligne un article sur les Mauvais Genres.
Il est à
lire ici Je vous mets la partie sur la littérature :
Littérature de gare
De naissance relativement récente, le cinéma et la télévision ont inventé leur propre langage. Il en va autrement du papier : il garde, tel ce « repentir du peintre » que l’on découvre en grattant les couches superposées sur une toile, la trace des arts classiques qui s’y sont épanouis au fil des siècles. Les genres dits « mineurs » qui y ont fleuri se sont donc constitués à travers un dialogue constant, fait d’antagonismes et d’inspirations mutuelles, avec leurs voisins « légitimes » : à ses balbutiements, la bande dessinée a pratiqué le détournement ironique, puis le dynamitage des images académiques, en reprenant une recherche sur le croquis et le graffiti aussi vieille que l’humanité.
Le roman policier et la science-fiction, quant à eux, ont produit des œuvres hors normes, ambitieuses, parfois subversives. Mais, même lorsqu’elle n’atteint pas ce niveau, la littérature populaire, qu’elle soit aliénante ou libératrice, se distingue par sa séduction immédiate et par sa capacité à stimuler l’imaginaire du lecteur.
Les Pieds Nickelés en Amérique latine
Philippe Videlier
New York, cité des bulles
P. V.
Des images qui se lisent
M. C.
En Italie, le polar revisite les années de plomb
Serge Quadruppani
Pérennité du roman populaire
E. P.
Rêves en rose
Michelle Coquillat
Le Mal et l’enfant sauveur
Isabelle Smadja
La science-fiction, laboratoire du futur
Serge Lehman
Lucides anticipations
Yves Di Manno
Le trou noir qui avalait les dollars
Norman Spinrad
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