C'est publié dans une revue scientifique, donc c'est de la science. Pourquoi pas ?bormandg a écrit : Je te retrouverai, sitôt que ma bibliothèque sera rangée (vers le 30° millénaire, aux rythmes actuels de remplissage exponentiel et de rangement linéaire), une flopée de numéros de revues scientifiques ou de vulgarisation scientifique sur ces sujets.![]()
Du sense of wonder à la SF métaphysique
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Faudrait savoir qui écrit dans les revues et pourquoi, non? S'ils publient dans une revue scientifique, pas dans une revue littéraire, y'a peut-être un motif? Et si on accepte leur article, aussi.Shalmaneser a écrit :C'est publié dans une revue scientifique, donc c'est de la science. Pourquoi pas ?bormandg a écrit : Je te retrouverai, sitôt que ma bibliothèque sera rangée (vers le 30° millénaire, aux rythmes actuels de remplissage exponentiel et de rangement linéaire), une flopée de numéros de revues scientifiques ou de vulgarisation scientifique sur ces sujets.![]()
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Les auteurs de SF, évidemment.dracosolis a écrit :c'est un peu comme l'eugénisme, en soi c'est pas con, l'ennui c'est qui décide qui doit vivre ou mourir?Roland C. Wagner a écrit : Je propose donc la suppression des instances légitimantes.
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Sauf que la non-légitimation de la SF ne l'empêche pas de vivre. donc très peu.dracosolis a écrit :c'est un peu comme l'eugénisme, en soi c'est pas con, l'ennui c'est qui décide qui doit vivre ou mourir?Roland C. Wagner a écrit :En fait, le problème fondamental, ce sont les instances légitimantes.
Je propose donc la suppression des instances légitimantes.
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Et quelle est la teneur du texte en question, oui.bormandg a écrit : Faudrait savoir qui écrit dans les revues et pourquoi, non?
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Pas con.Shalmaneser a écrit :Les auteurs de SF, évidemment.dracosolis a écrit :c'est un peu comme l'eugénisme, en soi c'est pas con, l'ennui c'est qui décide qui doit vivre ou mourir?Roland C. Wagner a écrit : Je propose donc la suppression des instances légitimantes.
Mais un brin totalitaire, quand même.
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La légitimation, c'est le mal.bormandg a écrit :Sauf que la non-légitimation de la SF ne l'empêche pas de vivre. donc très peu.dracosolis a écrit :c'est un peu comme l'eugénisme, en soi c'est pas con, l'ennui c'est qui décide qui doit vivre ou mourir?Roland C. Wagner a écrit :En fait, le problème fondamental, ce sont les instances légitimantes.
Je propose donc la suppression des instances légitimantes.
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Et voilà, ça faisait un moment que j'avais un peu lâché la rampe... Hum.
On a pas bien avancé, là.
J'ai pas loupé grand chose on dirait.
Deux trois prurits.
Au passage, ce serait bien que l'on ne débarque pas sur un fil qui a connu des hauts et des bas avec des gros sabots pour recoller une couche qui colle aux dits sabots. Y a des franchement désagréables, m'enfin.
Pour le reste on reste avec une théorie qui est intéressante malgré ses faiblesses mais dont on attend toujours de comprendre pourquoi elle a été exposée d'une manière, à mon avis, aussi peu pertinente (pardonne-moi Serge, mais c'est un ressenti profond), à savoir qu'elle a été soumise de manière fort officielle (par le biais d'une préface publiée) avant d'avoir été pensée comme un corpus argumenté soutenu par l'analyse (ce qui devrait être le cas quand on soumet une théorie. A moins qu'on en discute d'abord avec les copains pour justement, mettre le cadre en place et publier ensuite).
Merci d'ailleurs aux copains qui tentent vaillamment de continuer à apporter de l'eau au moulin d'une manière constructive.
On a bien sûr les interventions de Gérard qui sont toujours du petit lait. On aime, ou pas parfois, moi m'en fous, j'aime.
fabrice se trompe, à mon avis, sur plusieurs points.Les prises de chou n'ont jamais fait peur aux milieux littéraires, quels qu'ils soient. La tradition les voulait certes réservées aux happy fews, mais ça ne fait aucun doute qu'internet a déjà changé la donne. Suffit de suivre les blogs des critiques de premier plan pour voir les crocs et les griffes à chaque ligne. De plus, on est nombreux à penser que, si on veut bien arrêter de jouer à remettre de l'huile sur le feu (gros sabots, tout ça) on a de quoi tirer de cette discussion des choses passionnantes.
Pour finir, parce que je tiens à le dire en public : Roland n'est pas un homme facile, il a le verbe haut, la franchise brutale, la conviction passionnée. Qu'on aime pas ce qu'il est ou sa manière d'agir, c'est un droit. Croire qu'on peut prétendre que le fleuret moucheté ou la perfidie subtile puisse être pour autant appréciées ça m'en bouche un coin. Et je fais partie de ceux qui préfèrent la ruade dans les brancards à l'allusion mal intentionnée. Par dessus tout, je déteste le sentiment qui me vient qu'on est en train de cristalliser sur lui tout ce qui dysfonctionne dans le monde de la SF, comme s'il était devenu le représentant de ce qu'il ne faudrait pas faire ou pas être.
Je trouve ça dégueulasse.
Roland, je t'aime très fort.
On a pas bien avancé, là.
J'ai pas loupé grand chose on dirait.
Deux trois prurits.
Au passage, ce serait bien que l'on ne débarque pas sur un fil qui a connu des hauts et des bas avec des gros sabots pour recoller une couche qui colle aux dits sabots. Y a des franchement désagréables, m'enfin.
Pour le reste on reste avec une théorie qui est intéressante malgré ses faiblesses mais dont on attend toujours de comprendre pourquoi elle a été exposée d'une manière, à mon avis, aussi peu pertinente (pardonne-moi Serge, mais c'est un ressenti profond), à savoir qu'elle a été soumise de manière fort officielle (par le biais d'une préface publiée) avant d'avoir été pensée comme un corpus argumenté soutenu par l'analyse (ce qui devrait être le cas quand on soumet une théorie. A moins qu'on en discute d'abord avec les copains pour justement, mettre le cadre en place et publier ensuite).
Merci d'ailleurs aux copains qui tentent vaillamment de continuer à apporter de l'eau au moulin d'une manière constructive.
On a bien sûr les interventions de Gérard qui sont toujours du petit lait. On aime, ou pas parfois, moi m'en fous, j'aime.
fabrice se trompe, à mon avis, sur plusieurs points.Les prises de chou n'ont jamais fait peur aux milieux littéraires, quels qu'ils soient. La tradition les voulait certes réservées aux happy fews, mais ça ne fait aucun doute qu'internet a déjà changé la donne. Suffit de suivre les blogs des critiques de premier plan pour voir les crocs et les griffes à chaque ligne. De plus, on est nombreux à penser que, si on veut bien arrêter de jouer à remettre de l'huile sur le feu (gros sabots, tout ça) on a de quoi tirer de cette discussion des choses passionnantes.
Pour finir, parce que je tiens à le dire en public : Roland n'est pas un homme facile, il a le verbe haut, la franchise brutale, la conviction passionnée. Qu'on aime pas ce qu'il est ou sa manière d'agir, c'est un droit. Croire qu'on peut prétendre que le fleuret moucheté ou la perfidie subtile puisse être pour autant appréciées ça m'en bouche un coin. Et je fais partie de ceux qui préfèrent la ruade dans les brancards à l'allusion mal intentionnée. Par dessus tout, je déteste le sentiment qui me vient qu'on est en train de cristalliser sur lui tout ce qui dysfonctionne dans le monde de la SF, comme s'il était devenu le représentant de ce qu'il ne faudrait pas faire ou pas être.
Je trouve ça dégueulasse.
Roland, je t'aime très fort.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Alors, dans l'ordre je dirais, à la louche, 1900 (pour la version moderne -théorie de quantas-), 1686 (je t'ai posté Fontenelle) et 523 BC (Pythagore).Lem a écrit :Rappelle-moi quand la nature du réel, la différence entre humain et non-humain et l'immortalité sont devenus des sujets scientifiques ?
Au pluriel, ne serait-ce pas Mth. Je ne crois pas que le philosophes se pose la question du nombre. Si ?Comme indiqué dans mon post, pour des sujets-là, il est difficile de faire la part entre M et R (et sans doute Mth).PS: "les dieux", c'est métaphysique? "dieu", je veux bien, mais "les dieux"... il faut remonter loin... la métaphysique n'a pas fait quelques progrès?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Rappelle moi quand la nature du réel n'est pas un sujet scientifique? ils étudient quoi, à ton avis, les scientifiques? Pareil pour l'humain: tu penses bien que ça ne les intéresse pas. Le temps, non plus, tout le monde s'en tape, dans les milieux scientifiques.Lem a écrit : Rappelle-moi quand la nature du réel, la différence entre humain et non-humain et l'immortalité sont devenus des sujets scientifiques ? Maintenant, regarde quand ils sont apparus dans la SF et tu sauras à quel registre ces sujets sont empruntés.
Comme indiqué dans mon post, pour des sujets-là, il est difficile de faire la part entre M et R (et sans doute Mth).PS: "les dieux", c'est métaphysique? "dieu", je veux bien, mais "les dieux"... il faut remonter loin... la métaphysique n'a pas fait quelques progrès?
Il est difficile de faire la part entre métaphysique et religion? Et mythologie? tiens, quel est son statut, à la mythologie, dans tout ça? Très intéressant. Tu peux mettre ça un peu au net, pour reformuler ta théorie? Et peut-être réfléchir davantage encore au rapport entre science et métaphysique (une fois ce dernier concept un peu clarifié), comme le suggère plus ou moins MF.
Oncle Joe
Arrête de taper sur Werber, Draco va gueuler.bormandg a écrit :Mais pas pour les romans. (ter). Ceci étant, une grande quantité de romans sur ces sujets atterrissent en littgen (bis)
Des romans, tu vas en trouver, aussi, plein les librairies R.E.O.
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On va essayer de ne pas refaire la même erreur.Shalmaneser a écrit :C'est publié dans une revue scientifique, donc c'est de la science. Pourquoi pas ?bormandg a écrit :Je te retrouverai, sitôt que ma bibliothèque sera rangée (vers le 30° millénaire, aux rythmes actuels de remplissage exponentiel et de rangement linéaire), une flopée de numéros de revues scientifiques ou de vulgarisation scientifique sur ces sujets.
Les interfaces, bordel !
Si c'est publié dans une revue scientifique, c'est un sujet scientifique.
Si c'est aussi publié dans une revue philosophique, c'est AUSSI un sujet philosophique.
Ensuite, tu peux utiliser des démarches et outils plus ou moins adaptés pour explorer le sujet.
Modifié en dernier par MF le dim. janv. 10, 2010 10:59 pm, modifié 1 fois.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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- Roland C. Wagner
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- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Surtout que j'ai toujours été dans mon trip ultra-perso sans jamais me soucier des modes ni rien faire comme les autres.Le_navire a écrit :Par dessus tout, je déteste le sentiment qui me vient qu'on est en train de cristalliser sur lui tout ce qui dysfonctionne dans le monde de la SF, comme s'il était devenu le représentant de ce qu'il ne faudrait pas faire ou pas être.
L'auteur dont je me sens le plus proche, c'est Norman Spinrad, et l'on a vu comment son dernier roman (qui paraît en mars chez Tor Books, les anglophones vont enfin pouvoir le lire) a été reçu dans notre pays.
J'imagine que le portrait criant de vérité qu'il trace de la science-fiction et de ses fans a dû déranger les thuriféraires d'une science-fiction "légitimable" dans la France de sarcosi.
Les crapauds bavent, la voiture volante passe.Le_navire a écrit :Je trouve ça dégueulasse.
Heureusement que Sylvie ne lit pas ce fil qu'elle trouve sans intérêt.Le_navire a écrit :Roland, je t'aime très fort.
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- Transhumain
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Tu peux aussi imaginer que beaucoup l'ont juste trouvé mauvais...Roland C. Wagner a écrit :L'auteur dont je me sens le plus proche, c'est Norman Spinrad, et l'on a vu comment son dernier roman (qui paraît en mars chez Tor Books, les anglophones vont enfin pouvoir le lire) a été reçu dans notre pays.
J'imagine que le portrait criant de vérité qu'il trace de la science-fiction et de ses fans a dû déranger les thuriféraires d'une science-fiction "légitimable" dans la France de sarcosi.