Mais... on pourrait aussi bien dire que métaphysique et fiction mobilisent des enjeux difficilement compatibles a priori. Pour tout dire, que n'importe-quel savoir constitué et fiction mobilisent des enjeux difficilement compatibles a priori.Shalmaneser a écrit : Et je pense qu'au delà des conflits d'intérêt et d'amour-propre qui brouillent le jeu, l'un des points de désaccord les plus importants dans le débat qui nous occupe est lié à cette ambiguïté fondamentale de la science-fiction : science et fiction mobilisent des enjeux difficilement compatibles a priori. Certains font primer la science, d'autres la fiction, dont les implications sont essentiellement littéraires. Inutile de te préciser où je me situe, je pense que tu l'as bien compris, si tu as lu l'article.
Je précise à toutes fins utiles, par précaution, que je ne suis pas pour autant un ennemi des sciences.
Je ne comprends pas le fond du problème. La fiction (on parle de littérature) entretient des contact avec tous les savoirs (quelle que soit la légitimité que l'on accorde à ces derniers, par ailleurs, et suivant les moments), mais évidemment, la fiction n'a pas du tout le même statut que ces savoirs. Je ne sais pas moi, religion et fiction, c'est encore plus difficilement compatible. Non?
Oncle Joe