Shalmaneser a écrit :
Mouais. Sur un plan purement technique et formel, ça se tient ; et encore, seulement du point de vue du critique ou de l'historien de la littérature qui étudierait l'évolution formelle du genre. Je ne sais pas, pour autant, si l'on peut réellement parler ici de "progrès".
Le problème est aussi dans la définition même de culture... et du concept de progrès.
Pour certaines personnes (une minorité, peut-être, mais c'est une idéologie qui n'est pas rare), la médecine, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui sous nos climat, n'a pas "progressé". Pour eux, elle est brutale, dangereuse, etc. Il faut plutôt soigner les gens avec les plantes, des bains de pieds, etc. Certes, je caricature, mais il n'est pas si évident de parler de "progrès" dans un domaine donné sauf accord préalable, et cet accord ne peut s'appuyer que sur des gens qui se sont mis d'accord sur des critères (par exemple, les scientifiques, dans leurs différentes disciplines, arrivent à peu près à un accord, mais qui est soumis à une vérification permanente, et les changements de paradigmes peuvent être des crises).
Ce qui fait que, pour la chose culturelle, c'est encore plus compliqué. La simple évaluation d'un texte est liée à tellement de facteurs, qu'elle n'a généralement de sens que dans un système déterminé (exemple de système: les amateurs de SF de ce forum). Nous ne représentons que nous même et nos pairs, des gens assez dissemblables sur des tas de points hors SF, et qui divergeront aussi, même au sein du corpus de la SF. Mais qui ont suffisamment de culture commune dans ce domaine pour pouvoir se comprendre, même s'il y a désaccord.
Oncle Joe