Erion a écrit :Lem a écrit :Quand Oncle lit, se dit-il froidement "voilà, je lis de la sf, je joue avec des concepts" ou éprouve-t-il du plaisir ? Cherche-t-il le jeu ou le plaisir du jeu ? L'activité ou l'émotion produite par cette activité ?
Là, je ne comprends pas. Est-ce qu'on ne peut pas prendre du plaisir à jouer avec des concepts ?
Mais bien sûr. Que dis-je d'autre quand je parle du sow ou de l'effet SF ? On lit, on joue, pour éprouver un certain plaisir. Là-dessus, nous sommes d'accord.
Par contre, nous ne le sommes plus quand tu écris :
c'est pour ça que je relie le plaisir de la SF avec le plaisir que j'ai à regarder la série House, pour moi le plaisir est le même. De la même manière que j'ai adoré Sherlock Holmes pour les révélations finales, même si je ne suis pas un amateur de polar), ce moment où toutes les idées contenues se rassemblent et explosent en feu d'artifice.
Si je comprends bien ta position, le sow est plus ou moins produit par tous les textes qui débouchent ou, en tout cas, comprennent, une révélation renversante. Donc, il n'est pas spécifique à la SF, c'est bien ça ?
Je ne suis pas d'accord. Je ne ressens pas le même plaisir, la même épiphanie quand je lis une révélation sur
qui a tué dans un polar et une révélation sur
la nature de l'univers (éventuellement une révélation incompréhensible comme celle de AEVV avec le Sevagram) dans un texte de SF.
L'exemple de VV est significatif à mes yeux : on dit souvent que l'emploi de ce mot incompréhensible est le cas parfait de sow. Imagine-t-on un roman policier qui s'achèverait par "Mesdames, messieurs, je connais l'identitié de l'assassin : il s'agit de [mot incompréhensible]" et qui serait jugé comme l'exemple parfait de roman policier ? J'ai un doute. Je crois même, pour tout te dire, qu'il y aurait quelques cinglés pour soutenir que cette fin embarque le texte dans la SF.