Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lem

Message par Lem » mar. févr. 02, 2010 6:18 pm

Fabien Lyraud a écrit :Ce qui faudrait voir c'est à quelle figure de style l'on peut assimiler la SF dans son rapport au monde.
C'est curieux que tu poses la question comme ça…
Dans son Traité des Figures du discours (1821-1830), qui est le document de base pour toute réflexion sur le sujet, Fontanier analyse
les tropes mixtes, qu'on appelle Syllepses [qui] consistent à prendre un même mot tout à la fois dans deux sens différents, l'un primitif ou censé tel, mais toujours du moins propre ; et l'autre figuré ou censé tel (…) ce qui a lieu par métonymie, par synecdoque ou par métaphore.
… et je me souviens que Marthe Robert analyse plus ou moins dans ces termes l'usage du vocabulaire dans Le château de Kafka (en allemand, le même mot signifie "chateau" et "terrier" et l'auteur joue sur l'ambiguité pour créer une incertitude sur le monde où se déroule l'histoire – enfin, quelque chose comme ça.)
A creuser, éventuellement.

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » mar. févr. 02, 2010 6:27 pm

Je me demandais justement si la SF ne pourrait pas être la littérature de l'oxymore. L'oxymore étant l'alliance des contraires. Si tu t'en souviens, Freud dit que le jeu c'est le contraire de la réalité tout en restant une activité sérieuse. Si l'imaginaire est le contraire de la réalité, la SF s'impose en contradiction par rapport au monde et au réel tout en étant pénétré par lui puisque les auteurs sont bel et bien obligé de mettre des bribes de réel dans leur fiction, certes transfigurés et complétement métamorphosés, mais tout de même bien présent.
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Message par Erion » mar. févr. 02, 2010 6:33 pm

Fabien Lyraud a écrit :Je me demandais justement si la SF ne pourrait pas être la littérature de l'oxymore. L'oxymore étant l'alliance des contraires. Si tu t'en souviens, Freud dit que le jeu c'est le contraire de la réalité tout en restant une activité sérieuse. Si l'imaginaire est le contraire de la réalité, la SF s'impose en contradiction par rapport au monde et au réel tout en étant pénétré par lui puisque les auteurs sont bel et bien obligé de mettre des bribes de réel dans leur fiction, certes transfigurés et complétement métamorphosés, mais tout de même bien présent.
Ouais, tu sais que la littérature (la générale), ce n'est pas le réel, non plus ? C'est déjà une distance par rapport au réel.
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Gérard Klein
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Message par Gérard Klein » mar. févr. 02, 2010 6:33 pm

Anticipant sur mon dernier long post qui sera une conclusion et ne reviendra pas spécialement sur le non-humain/inhumain, je voudrais tout de même revenir sur l'idéalisation qui se semble faite ici et là du travail d'Hugo Gernsback dont je ne méconnais en aucune manière la personnalité et le dynamisme mais qu'il me faut relativiser et surtout resituer en son temps..
Gernsback, né en 1884, arrivé aux USA en 1904, d'abord importateur de matériel électrique et radio est, dès 1908, avec Modern Electrics, essentiellement un créateur de revues, de pulps, pour la plupart consacrés à de la vulgarisation, surtout en radio, mais pas seulement, où il publie de temps en temps de la science-fiction, y compris la sienne, avec un grand succès populaire. Des pulps, il en a créé dans sa vie une bonne trentaine dans les domaines les plus divers, y compris la sexologie. Il connaît donc merveilleusement le secteur de la presse populaire et a pu mesurer dès ses premières revues consacrées à la radio naissante combien les amateurs et bricoleurs du domaine avaient besoin d'échanger leurs conseils et questions entre eux, comme aujourd'hui d'innombrables forums spécialisés dans les sujets les plus pointus sur le net. Et c'est pourquoi il prend l'habitude de publier leurs adresses ce qui, bien plus tard, facilitera l'apparition du fandom de sf. Il fonde en 1909 une association Wireless Association of America, consacrée à la radio, qui aurait compté plus de dix mille membres dès l'année suivante..
Le plus souvent, il revend ses revues au bout de quelques années. Pour Amazing, ce sera dès 1929, peut-être à cause de la crise mais ça n'a rien de certain, et c'est peut-être la raison du passage de scientifiction à science-fiction. Il ne veut pas encourir un procès.
Dans un domaine proche de celui d'Amazing, il a un grand prédécesseur, Weird Tales, né en 1923 et où il puisera beaucoup d'auteurs. WT s'inscrit dans la tradition du fantastique et de l'étrange américain, celle de Poe, de Bierce, d'Irving et de bien d'autres, mais publie aussi de la science-fiction.
Gernsback tire la leçon du succès de Weird Tales. Et c'est en partie là qu'il va chercher ses auteurs. Mais il a aussi un autre projet, dont il s'explique longuement dans ses éditoriaux d'Amazing, c'est de vulgariser la science par le moyen de la fiction, en droite ligne de la plupart de ses précédentes publications, une dizaine au moins. Il croit profondément que l'avenir est dans la science ou du moins dans la technique, d'autant plus qu'il a une formation d'ingénieur. Il est certainement influencé par la vocation de prospectiviste de H.G. Wells dont il connaît bien l'œuvre.
D'après Wiki: Gernsback wrote some fiction, including the novel Ralph 124C 41+ in 1911 (the title was a pun of the phrase "one to foresee for one"), ce qui en dit long.

Au surplus, Gernsbascher, luxembourgeois, connaît presque certainement, comme tous ses compatriotes ayant fait des études, le français et l'allemand, en sus de l'anglais et évidemment du luxembourgeois, cette langue très étrange ou l'orgue de barbarie est appelé Die Lanterne Magik parce que la confusion a été faite au départ entre les deux appareils probablement associés dans les spectacles. Il a donc pu lire Renard, Rosny et Wells, et quelques auteurs allemands auxquels il fait une place, surtout technique, dans Amazing et ses autres revues.

On trouvera beaucoup d'informations de base sur les pulps sur le site:
http://www.vintagelibrary.com/pulpficti ... entral.php
dont j'extrais ce paragraphe:
Pulp fiction magazines were the main source of everyday entertainment for the masses during the first half of the 20th Century. These magazines delivered action and heroes that were some of the most creative in literary history. Pulp heroes and their authors have influenced every medium including comics, movies, and television.
The Pulps delivered stories for every possible genre, including detective, western, adventure, spicy, spy/military, as well many other, smaller niche genres. The Pulps were also responsible for the creation of the hardboiled detective story as well as the sci-fi genre. The pulps emerged out of the cheap "dime novels" of the late 19th century. From 1900 to 1920, the newspaper like dime novels evolved into the well known magazine format. Magazines such as Argosy, All-Story Weekly, and Blue Book dominated the field with general fiction stories. Tarzan and Zorro are two classics from this era come to mind qucikly.
The 1920s saw the transformation from general fiction to genre fiction. The general fiction magazine Black Mask evolved away from standard fiction and cozy style mysteries into the home of Dashiell Hammet and the Hard Boiled Detective. Meanwhile, Weird Tales the Unique Magazine provided an outlet for weird and fantastical writings which launched the fantasy and horror genres for writers such as H.P. Lovecraft, Robert E. Howard, Clark Ashton Smith and many others. Soon came along Astounding Stories and Astonishing Stories which launched the Golden Age science fiction and speculative fiction.

Mais tout le reste mérite d'être lu (et bien d'autres sources).

Tout cela n'est pas écrit pour minimiser la personnalité et le rôle de Gernsback, mais pour rappeler que c'est un homme d'affaires moyennement avisé qui a une vision, l'avenir est dans la radio, la télévision et plus généralement la technique servie par la science, et qui du coup se trouve à l'origine de quelque chose qui manifestement le dépasse très vite. Ce n'est pas l'homme providentiel qui a tout inventé que l'on a parfois tendance à invoquer des deux côtés de l'Atlantique en en faisant la figure du Père Fondateur et en négligeant tout le contexte. C'est celui qui s'est trouvé au bon endroit au bon moment et qui a essayé d'en tirer partie. Ce n'est pas rien, loin de là et le fandom américain, voire la science-fiction américaine, lui doivent beaucoup. Mais à côté d'un Wells, par exemple, il reste un nain. Tout le reste tient de la légende urbaine et même parfois de la mystification idéologique nationaliste.

On peut risquer une uchronie où Gernsback n'aurait pas existé. Il est vraisemblable que la science-fiction américaine se serait développée, probablement sous le terme de scientific romance et à partir des nombreux pulps qui en publiaient de façon non spécialisée. C'est dans Weird Tales que Lovecraft, Kuttner, Bradbury et bien d'autres (dont Edmond Hamilton, merci Lem) ont publié. Et il n'y a aucune raison de penser qu'Astounding n'aurait pas été créé comme il le fut dès 1930 et que Campbell n'aurait pas joué, à partir de 1939, un rôle, à mon avis bien plus important que Gernsback dans la maturation de l'espèce littéraire qui se serait peut-être appelée, juste pour faire plaisir à Lem, Analog Fiction.
Modifié en dernier par Gérard Klein le mar. févr. 02, 2010 7:07 pm, modifié 3 fois.
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Message par Gérard Klein » mar. févr. 02, 2010 6:39 pm

jeandive a écrit : sinon en relisant , je trouve étonnant la séparation faite par GK entre la " populaire" et la " litteraire" sur un sujet comme celui de ce fil censé parler ( entre autre !!! ) de la science-fiction tout court ...

donc a priori , cela se précise sur une definition de la science-fiction " moderne " , et non plus de la science-fiction ( protosf , archéosf , sfmoderne , quoi d'autres ?)
Je n'ai fait nulle part cette distinction, en tout cas pas dans ces termes.
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Lem

Message par Lem » mar. févr. 02, 2010 6:39 pm

Fabien Lyraud a écrit :Je me demandais justement si la SF ne pourrait pas être la littérature de l'oxymore
Dans la mesure où "science-fiction" est justement un oxymore et où l'un de ses motifs-emblèmes est le paradoxe, c'est plutôt bien vu !
D'après wikipédia
Si certains oxymores ont été imaginés pour attirer l'attention du lecteur ou de l'auditeur, d'autres le sont pour créer une catégorie verbale décrivant une réalité qui ne possède pas de nom spécifique. Ce sont les oxymores discrets : étant entrés dans le langage courant, ils sont peu remarqués en tant que tels. Ainsi les noms composés tels que clair-obscur (de l'italien chiaro oscuro) ou aigre-doux, doux-amer, réalité virtuelle sont des oxymores.
Les termes comme « aigre-doux » sont malgré tout passés dans le vocabulaire. On ne ressent plus la figure de rhétorique lorsqu'on les utilise. Un véritable oxymore doit être relativement créatif, ou poétique, par exemple, on parlera de « flammes glacées », ou d'un « horrible plaisir », afin que puisse se réaliser une certaine réciprocité quasi spéculative des contraires.
En somme, l'oxymore unit ce que la réalité oppose, en cela il est proche du clair-obscur des peintres, d'où son utilisation préférentielle par les auteurs baroques, et plus tard, par les romantiques
Pour ceux que ça intéresse, il y a de quoi faire.

Lem

Message par Lem » mar. févr. 02, 2010 6:42 pm

GK a écrit :C'est dans Weird Tales que Lovecraft, Kuttner, Bradnury et bien d'autres ont publié.
C'est même là qu'Ed Hamilton a inventé le space-opera ! How weird…
GK a écrit :Et il n'y aucune raison de penser qu'Astounding n'aurait pas été créé comme il le fut dès 1930 et que Campbell n'aurait pas joué, à partir de 1939, un rôle, à mon avis bien plus important que Gernsback dans la maturation de l'espèce littéraire qui se serait peut-être appelée, juste pour faire plaisir à Lem, Analog Fiction.
Ça marche, ça me fait plaisir.

Gérard Klein
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Message par Gérard Klein » mar. févr. 02, 2010 6:49 pm

Lem a écrit :
Fabien Lyraud a écrit :Je me demandais justement si la SF ne pourrait pas être la littérature de l'oxymore
Dans la mesure où "science-fiction" est justement un oxymore et où l'un de ses motifs-emblèmes est le paradoxe, c'est plutôt bien vu !
D'après wikipédia
Si certains oxymores ont été imaginés pour attirer l'attention du lecteur ou de l'auditeur, d'autres le sont pour créer une catégorie verbale décrivant une réalité qui ne possède pas de nom spécifique. Ce sont les oxymores discrets : étant entrés dans le langage courant, ils sont peu remarqués en tant que tels. Ainsi les noms composés tels que clair-obscur (de l'italien chiaro oscuro) ou aigre-doux, doux-amer, réalité virtuelle sont des oxymores.
Les termes comme « aigre-doux » sont malgré tout passés dans le vocabulaire. On ne ressent plus la figure de rhétorique lorsqu'on les utilise. Un véritable oxymore doit être relativement créatif, ou poétique, par exemple, on parlera de « flammes glacées », ou d'un « horrible plaisir », afin que puisse se réaliser une certaine réciprocité quasi spéculative des contraires.
En somme, l'oxymore unit ce que la réalité oppose, en cela il est proche du clair-obscur des peintres, d'où son utilisation préférentielle par les auteurs baroques, et plus tard, par les romantiques
Pour ceux que ça intéresse, il y a de quoi faire.
J'ai proposé, et même, je le crains, démontré que la fantasy était la figure de l'oxymore, dans une de mes préfaces disponible sur le site de 42.
La science-fiction, non, puisqu'elle vise, au moins en principe à la cohérence, interne et avec ce qu'on sait du réel.
Le terme, peut-être, si l'on y tient.
Modifié en dernier par Gérard Klein le mar. févr. 02, 2010 7:23 pm, modifié 1 fois.
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Message par Lensman » mar. févr. 02, 2010 6:52 pm

Lem a écrit :
GK a écrit :C'est dans Weird Tales que Lovecraft, Kuttner, Bradnury et bien d'autres ont publié.
C'est même là qu'Ed Hamilton a inventé le space-opera ! How weird…
GK a écrit :Et il n'y aucune raison de penser qu'Astounding n'aurait pas été créé comme il le fut dès 1930 et que Campbell n'aurait pas joué, à partir de 1939, un rôle, à mon avis bien plus important que Gernsback dans la maturation de l'espèce littéraire qui se serait peut-être appelée, juste pour faire plaisir à Lem, Analog Fiction.
Ça marche, ça me fait plaisir.
Belle uchronie, mais qui risquerait de ringardiser davantage le domaine français, dans l'univers en question…
Cela dit, j'aime aussi beaucoup le terme d'"Analog Fiction"!
On peut imaginer les remarques des critiques français, qui verraient ça arriver, au lieu du terme science fiction…
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Message par Gérard Klein » mar. févr. 02, 2010 7:03 pm

La fantasy, illustration parfaite de l'oxymore, c'est dans ma préface à Le Gnome, de Michael Coney, réédition du Livre de Poche. Disponible sur 42.
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Message par Gérard Klein » mar. févr. 02, 2010 7:17 pm

Lensman a écrit :
Lem a écrit :
GK a écrit :C'est dans Weird Tales que Lovecraft, Kuttner, Bradnury et bien d'autres ont publié.
C'est même là qu'Ed Hamilton a inventé le space-opera ! How weird…
GK a écrit :Et il n'y aucune raison de penser qu'Astounding n'aurait pas été créé comme il le fut dès 1930 et que Campbell n'aurait pas joué, à partir de 1939, un rôle, à mon avis bien plus important que Gernsback dans la maturation de l'espèce littéraire qui se serait peut-être appelée, juste pour faire plaisir à Lem, Analog Fiction.
Ça marche, ça me fait plaisir.
Belle uchronie, mais qui risquerait de ringardiser davantage le domaine français, dans l'univers en question…
Cela dit, j'aime aussi beaucoup le terme d'"Analog Fiction"!
On peut imaginer les remarques des critiques français, qui verraient ça arriver, au lieu du terme science fiction…
Oncle Joe
Non, pourquoi?

On aurait eu: Le Rayon Analogique
Présence Analogique (ou, plus lourd, Présence du Futur Analogique mais comme Kanters aimait beaucoup l'occultisme et la magie où l'analogie tient un grand rôle, ça lui aurait bien plu).
Le FN serait resté Anticipation.
Ailleurs et demain aussi, sans doute mais avec en sous-titre Fiction Analogique, à moins que le titre n'ait déjà été pris par OPTA.
Galactanalogique, c'était plus dur. Rien qu'à prononcer devant le kiosquier ébahi.
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Message par Lensman » mar. févr. 02, 2010 7:20 pm

Je ne connaîtrais pas notre bonne foi à tous, je me demanderais si chez quelques-uns de nos théoriciens, il n'y aurait pas une démarche un peu hypocrite qui consisterait à dire, que la SF, c'est la SF, plus certains trucs de Fantasy QUAND ils sont bons…
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Message par Lensman » mar. févr. 02, 2010 7:23 pm

Gérard Klein a écrit :
Lensman a écrit : Galactanalogique, c'était plus dur. Rien qu'à prononcer devant le kiosquier ébahi.
Je me demande dans quel rayon il le rangerait… voyons…
Oncle Joe

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Message par Gérard Klein » mar. févr. 02, 2010 7:26 pm

Lensman a écrit :
Gérard Klein a écrit :
Lensman a écrit : Galactanalogique, c'était plus dur. Rien qu'à prononcer devant le kiosquier ébahi.
Je me demande dans quel rayon il le rangerait… voyons…
Oncle Joe
Les Condensés.
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Message par Lem » mar. févr. 02, 2010 7:32 pm

Gérard Klein a écrit :On aurait eu: Le Rayon Analogique
Présence Analogique (ou, plus lourd, Présence du Futur Analogique mais comme Kanters aimait beaucoup l'occultisme et la magie où l'analogie tient un grand rôle, ça lui aurait bien plu).
Le FN serait resté Anticipation.
Ailleurs et demain aussi, sans doute mais avec en sous-titre Fiction Analogique, à moins que le titre n'ait déjà été pris par OPTA.
En effet car Fiction se serait sans doute appelé L'Analogue et le Mont du même nom aurait été publié en première édition (inachevé, car Daumal reste mort pendant la guerre), non chez Gallimard en 1952 mais dans cette revue dont il serait devenu l'emblème. Plus tard, Jodorowsky en aurait fait l'adaption cinématographique et le succès de Métal Analogique aurait contribué à massivement diffuser la FA française dans le monde entier.
C'est tentant.

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