Lhisbei a écrit :je l'avais classé en SF à l'époque de la lecture. Il m'avait semblé évident (mais en fait non ... c'était une interprétation) que la Terre n'était pas notre terre et que s'il fallait lui coller une étiquette (à part chef d'oeuvre), on était face à un planet opera (sans se poser la question de l'origine de l'homme sur cette planète ceci dit)
Ah, c'est marrant, c'était justement de la fantasy pour moi, pour presque des raisons parallèles. Un monde différent du notre, certes, mais cela est courant en fantasy ( Elric de moorcock, le sda, la compagnie noire et ses plaines désertiques avec des baleines qui volent, etc, etc)
Je ne le qualifierai pas de planet opera, dans la mesure où il n'y a qu'une planète concernée, et visiblement aucun mode de déplacement "spatial".
Ensuite, si j'ai bien compris la discussion M, la science fiction repose notamment sur une anticipation des bases scientifiques existantes, quand la fantasy base son univers sur des fondements posés par l'auteur.
Spoiler pour ceux qui ne l'ont pas lu:
Ici, le fait que la matière nait du mouvement n'est pas au final "une croyance" mais un fait avéré à la fin du livre.
Les chrones composés de glyphes comme autant de signes "magiques".
Les éléments purement fantasy:
La quête, Le troubadour, le scribe, le fauconnier, la transformation d'un homme en "vrai arbre", le golgoth qui marche dans le vide, les âmes qui s'abritent dans d'autres hommes...
Au final pour moi, ce n'est pas de la SF, mais une espèce de fantasy, mêlée au rugby et au conte, et surtout avant tout un excellent livre