Je suis content pour lui, mais ça ne m'apporte pas grand chose…Lem a écrit :Ce type n'a manifestement aucun problème avec l'imaginaire scientifique.MF a écrit :Station Fractale XLIX)
Oncle Joe
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Je suis content pour lui, mais ça ne m'apporte pas grand chose…Lem a écrit :Ce type n'a manifestement aucun problème avec l'imaginaire scientifique.MF a écrit :Station Fractale XLIX)
Il en lit et il aime.Lem a écrit :Il sait que s'il l'emploie, les images négatives automatiquement associées au terme naîtront dans l'esprit de ses lecteurs. C'est pourquoi il prend le soin de les désamorcer. Ce qu'il pense lui-même de la SF, c'est difficile à dire à partir de ce texte.Lensman a écrit :Eh bien, je n'avais donc rien compris!
Selon ton interprétation, le critique non seulement se passionne pour la métaphysique, mais encore, il n'emploie pas le terme "SF" dans un sens péjoratif, comme je l'avais cru au départ…
"Métaphysique rationalisée par la science" c'est une métaphore réifiée, voyons. C'est transparent.Lensman a écrit :"Métaphysique rationalisée par la science", quelle différence avec "science"? L'expression est pour le moins curieuse…Lem a écrit :Ça y est !Fabien Lyraud a écrit :Et où l'on se rend compte que la métaphysique est encore présente avec le mot au-delà. Mais c'est une métaphysique rationalisée par la science. L'imaginaire naît de l'alliance de M avec les sciences. Donc sans le savoir notre critique nous donne une définition acceptable du sense of wonder.un au-delà scientiste purement imaginaire" ; les 4 mots importent
On y est !
Dans mes bras !
Oncle Joe
Elle a des côtés ridicules, comme toute production culturelle. Le polar en a. Le rock aussi. Personne ne prétend qu'ils sont intrinsèquement ridicules.Erion a écrit :Il vaudrait mieux assumer le côté ridicule de la SF
Pourquoi – puisque cet élément existe et qu'il est essentiel ?Et présenter la métaphysique comme élément essentiel et fondamental de la SF, c'est effectivement ce qui me paraît être à côté de la plaque et stratégiquement contre-productif.
Tel que tu résumes sa pensée, j'aurais tendance à être de son avis.MF a écrit :Il en lit et il aime.Lem a écrit :Il sait que s'il l'emploie, les images négatives automatiquement associées au terme naîtront dans l'esprit de ses lecteurs. C'est pourquoi il prend le soin de les désamorcer. Ce qu'il pense lui-même de la SF, c'est difficile à dire à partir de ce texte.Lensman a écrit :Eh bien, je n'avais donc rien compris!
Selon ton interprétation, le critique non seulement se passionne pour la métaphysique, mais encore, il n'emploie pas le terme "SF" dans un sens péjoratif, comme je l'avais cru au départ…
Et lorsqu'il pointe ce qui, pour lui, est à rejeter, il en donne une définition claire et précise :
- au-delà scientiste purement imaginaire ;
- évasion nostalgique en boomerang vers une métaphysique malsaine de pacotille.
La barjoterie, l'ésotérisme et leur descendance commune : l'occultisme.
Avec, au passage, un coup de latte dans les couilles (je ne sais pas si un boomerang à cet endroit est réellement adapté) au mythe du surhomme et à l'usage qui en a été fait.
Il en parle parce qu'Amado en lisait.Lensman a écrit :A ce compte là, on se demande pourquoi il tient à parler de SF…Lem a écrit :Il sait que s'il l'emploie, les images négatives automatiquement associées au terme naîtront dans l'esprit de ses lecteurs. C'est pourquoi il prend le soin de les désamorcer. Ce qu'il pense lui-même de la SF, c'est difficile à dire à partir de ce texte.
Toi, rien, puisque tu penses qu'on ne peut rien faire.Franchement, que peut-on faire de trucs pareils?
Surtout qu'il n'y pas de contradiction, au fond (la métaphysique a du ridicule à revendre, c'est le moins que l'on puisse dire…)Lem a écrit : C'est très simple en fait.
Tu penses que le genre est intrinsèquement ridicule.
Je pense que son élément métaphysique est essentiel.
Assume ta position ; j'assume la mienne.
Mais ne viens pas m'expliquer ce que je dois faire ou pas.
Pas tout à fait: ça peut montrer la vacuité de l'entreprise.Lem a écrit :Il en parle parce qu'Amado en lisait.Lensman a écrit :A ce compte là, on se demande pourquoi il tient à parler de SF…Lem a écrit :Il sait que s'il l'emploie, les images négatives automatiquement associées au terme naîtront dans l'esprit de ses lecteurs. C'est pourquoi il prend le soin de les désamorcer. Ce qu'il pense lui-même de la SF, c'est difficile à dire à partir de ce texte.
Toi, rien, puisque tu penses qu'on ne peut rien faire.Franchement, que peut-on faire de trucs pareils?
Non, je ne pense PAS que le genre est ridicule. Mais l'aspect ridicule de la SF est une part importante de sa production (non pas que les auteurs aient voulu être ridicules, mais, bon, la sincérité d'Ed Wood n'excuse pas tout). Parce que la SF a une part visuelle importante, que, même si on a jamais mis le nez dans un ouvrage de SF, on est environné d'images de SF (couvertures, pubs, etc), cette part ridicule sera toujours opposée, quoi qu'on fasse. C'est le pêché originel du genre, si tu veux reprendre une métaphore.Lem a écrit : C'est très simple en fait.
Tu penses que le genre est intrinsèquement ridicule.
Je pense que son élément métaphysique est essentiel.
Assume ta position ; j'assume la mienne.
Mais ne viens pas m'expliquer ce que je dois faire ou pas.
Là, Fabien, tu scies le moral MEME à moi…Fabien Lyraud a écrit :Les raisons du déni ne sont pas dans la métaphysique bien au contraire. Hutchinson, si j'actualise toutes les isotopies présentes dans les deux phrases nous donnes comme raisons au rejet de la SF :
- Le matérialisme (scientiste)
- Le lien avec le passé et l'enfance ( nostalgie, boomerang)
- La SF est une littérature gauchiste ( un au-delà scientiste)
- La SF est liée à des déréglements psychiques (malsaine) - dans un pays sociologiquement à droite ça fait tâche...
- La SF ce n'est pas la réalité (imaginaire) - et on retrouve notre bon vieux Freud. Vous savez le jeu ce n'est pas le contraire du sérieux, donc si on admet que l'imaginaire a un fonctionnement ludique l'imaginaire ce n'est pas le contraire du sérieux. Le contraire du l'imaginaire c'est la réalité.
On a un vision assez complète à mon avis des diverses causes du déni.