Non. C'est juste un rappel que la source de R est la révélation, alors que celle de M est la raison.MF a écrit :L'usage du qualificatif "révélé" que tu utilises m'interpelle.
Si je comprend bien, c'est là que se situe la différence entre dieu et Dieu.
Il faudrait préciser à chaque fois mais c'est épuisant. Il y a certaines propositions où j'utilie métaphysique pour désigner "tout ce qui se trouve au-delà de la physique, tout ce qui n'est pas vérifiable scientifiquement". Il y en a d'autres où je renvoie à la discipline elle-même. Et tous les cas intermédiaires. Je ne sais pas comment faire pour éviter ces ambiguités. Il faut contextualiser.
Je ne sais pas si je le dirais comme ça. Pour reprendre l'exemple de Chiang (même si je me souviens qu'il classe lui-même son texte en fantasy), je n'ai pas l'impression qu'il utilise deux systèmes d'extrapolation différents quand il écrit L'Enfer et Exhalaison. Dans la première nouvelle, l'objet à partir duquel il extrapole est purement théologique. Dans l'autre, c'est une situation hypothétique construite à partir des lois de la physique. Mais au final, sur le plan cognitif, – sur moi, donc, en première main – l'effet de fond est le même. Ce à quoi on assiste, c'est à la logique comme spectacle, avec des conséquences de plus en plus extrêmes. Et c'est l'essence même du sense of wonder selon moi.Et, à te suivre, l'auteur de SF pourrait indifféremment utiliser l'un ou l'autre, la réification (je t'avoue que je préfère concrétisation) effaçant la trace de l'origine [M ou R] du concept ?