Du sense of wonder à la SF métaphysique
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- Roland C. Wagner
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- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Je comprends bien l'idée mise en œuvre. Je voulais juste attirer l'attention sur la tendance, naturelle, à user comme moyen de légitimation SF, soit de la collection, soit de l'auteur, soit des deux.Lem a écrit :C'était surtout histoire de déplacer la perception du truc déiste trouvé par Roland sur un terrain plus familier, où les résumés de ce genre abondentMF a écrit :Tu as fait bien plus que l'attribuer à un titre imaginaire.
Tu l'as placé dans une collection et attribué à un auteur.
Tu sais, les critères légitimant évoqués par le sociologue...
Sinon j'aime bien ton exercice. En essayant de l'appliquer à la limite science/métaphysique, ça a pu donner
Nouvel extrait du Metaxylia, puisé dans la série Paléophysique, voies et échecs.
Ce récit illustre que la créature humaine, malgré ses qualités et ses défauts, peut être mise en échec dans sa volonté d'expansion, si en un point quelconque de la trame du temps existe la volonté de créer l'irraisonnable.
Si le présent ne respecte pas les lois accumulées par l'expérience du passé, quelle déduction rationnelle peut être faite à partir de phénomènes erratiques ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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C'est vrai que, sorti du contexte, ça fait bizarre...MF a écrit :
Sinon j'aime bien ton exercice. En essayant de l'appliquer à la limite science/métaphysique, ça a pu donnerNouvel extrait du Metaxylia, puisé dans la série Paléophysique, voies et échecs.
Ce récit illustre que la créature humaine, malgré ses qualités et ses défauts, peut être mise en échec dans sa volonté d'expansion, si en un point quelconque de la trame du temps existe la volonté de créer l'irraisonnable.
Si le présent ne respecte pas les lois accumulées par l'expérience du passé, quelle déduction rationnelle peut être faite à partir de phénomènes erratiques ?
A quel type de "volonté de créer l'irraisonnable" est-il fait allusion?
Il faudrait lire l'ensemble du texte…
J'ai l'impression qu'on dévie un peu…
Oncle Joe
Échec à la raison - Le MayLensman a écrit :C'est vrai que, sorti du contexte, ça fait bizarre...
A quel type de "volonté de créer l'irraisonnable" est-il fait allusion?
Il faudrait lire l'ensemble du texte…
J'ai l'impression qu'on dévie un peu…
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Finalement, cette histoire d'Apocalypse, c'est vachement surfait...jerome a écrit :Oui. On est toujours là... Évidemment...Roland C. Wagner a écrit :Tiens, tu es toujours là ?Stéphane a écrit :Il faut que je locke ?
[edit]Quoique, Charlotte et Eric ont, semble-t-il, disparu en moins d'une seconde...[/edit]
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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Tiens, il faudra que je le lise…MF a écrit :Échec à la raison - Le MayLensman a écrit :C'est vrai que, sorti du contexte, ça fait bizarre...
A quel type de "volonté de créer l'irraisonnable" est-il fait allusion?
Il faudrait lire l'ensemble du texte…
J'ai l'impression qu'on dévie un peu…
Mon extrait à moi (la 4e), c'est "Pour quelle guerre" de Gordon Dickson, bon space opera bien oublié (la série des DorsaI).
Oncle Joe
En passant – parce que ce texte est somme toute peu lu alors que son importance pour l'histoire de la SF est énorme – je vous colle ci-dessous les dernières pages de La fin du monde, de Flammarion (1894). D'après Bleiler, c'est LE livre qui ouvre la catégorie de la "grand scale SF" (la SF cosmologique/gonique). Et pas seulement parce qu'il est le premier, mais aussi parce qu'il a, semble-t-il, eu beaucoup de succès, été beaucoup traduit, et influencé des auteurs comme Hodgson ou Stapledon. J'ai ôté les éléments trop métaphysiques ou mystiques (tout ça se passe à la fois dans l'univers matériel et "psychique" et Dieu est beaucoup invoqué) mais je pense que le vertige et la transe que Flammarion essaie de créer sont l'une des signatures les plus caractéristiques de la SF.
Et ce passage terminal est précédé d'un épigraphe de Victor Hugo (ce qui est une façon de pré-répondre à Oncle sur la question du XIXème siècle) : "Il mit l'éternité par delà tous les âges ; Par delà tous les cieux, il jeta l'infini".Alors, dans la nuit profonde de l'espace, ces deux boulets formidables créèrent d'un coup par ce choc prodigieux un feu céleste immense, une vaste nébuleuse gazeuse qui oscilla d'abord comme une flamme folle, et s'envola ensuite vers des cieux inconnus. Sa température était de plusieurs millions de degrés. Tout était devenu feu. Et ainsi des mondes de Mars, Vénus, Jupiter, Saturne et leurs frères. C'était la résurrection de la nature visible tandis que les êtres supérieurs qui avaient acquis l'immortalité continuaient de vivre sans fin dans les hiérarchies de l'univers visible. Les hommes qui avaient vécu sur Terre avaient progressé dans leurs migrations à travers les mondes, dégagés des lourdeurs de la matière, planant dans la lumière éternelle, progressant toujours.
L'effroyable choc des deux soleils éteints créa une immense nébuleuse gazeuse qui absorba tous les anciens mondes. Et dans les zones de condensations de cette nébuleuse primordiale, de nouveaux globes commencèrent à naître, comme autrefois à l'aurore de la Terre. Et il y eut d'autres humanités, d'autres civilisations, d'autres lumières. Mais toutes ces choses n'eurent rien de la Terre, dont les effigies s'étaient effacées comme des ombres spectrales.
Et ces univers passèrent à leur tour.
Et d'autres leur succédèrent. A une certaine époque, perdue dans l'éternité future, toutes les étoiles de la Voie lactée tombèrent vers un centre commun de gravité et constituèrent un immense et formidable soleil, centre d'un système dont les mondes énormes furent peuplés d'êtres organisés en une température incandescente pour nous, et dont les sens vibrant sous d'autres radiations, en une autre chimie, en une autre physique, leur montrèrent l'univers sous des aspects absolument inconnaissables pour nos yeux terrestres… Autres créations, autres êtres, autres pensées. Et toujours l'espace infini resta peuplé de mondes et d'étoiles, d'êtres et de soleils ; et toujours l'éternité dura.
Car il ne peut y avoir ni fin, ni commencement.
- bormandg
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Quand même pas de la high fantasy, rassure-moi.Patrice a écrit :Salut,
Toujours ces problèmes de définition. Ca n'est pas de la SF, mais de la fantaisie!Erion a écrit :Un premier ministre métaphysicien ?
http://fr.news.yahoo.com/4/20100309/tts ... 02f96.html
"J'ai été loyal au président de la République, je suis loyal au président de la République et je serai demain loyal au président de la République", a insisté le chef du gouvernement.
Prié de dire si l'hypothèse d'une candidature en 2012, en cas de retrait de Nicolas Sarkozy, était fondée, François Fillon a insisté : "Tout ça n'a aucun sens, c'est de la science-fiction".
"C'est une question qui ne se pose pas, que je ne me pose pas. L'oeuvre de modernisation que l'on a entreprise est une oeuvre de longue haleine et naturellement, je souhaite que le président de la République puisse la poursuivre le plus longtemps possible", a-t-il conclu.
A+
Patrice

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."