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par gutboy » sam. mars 20, 2010 10:48 am
M'ouais. Les étiquettes c'est bien utile dans 95% des cas quand même.
Moi ça me va bien de savoir que Baxter écrit de la SF et BHL des conneries.
La difficulté apparait dans les 5% de livres qui, soit recoivent une étiquette qui n'est pas bonne (c'est assez rare en littérature de genre), soit au contraire reçoivent une étiquette alors qu'il pourraient-devraient en porter plusieurs.
Le mec qui sort son épée pour aller délivrer la princesse emprisonnée dans le château du méchant magicien noir, c'est de la Fantasy.
Le mec qui défourraille au rayon laser et pilote son vaisseau spatial à vitesse hyperluminique, c'est de la SF.
Le mec qui sort son épée-laser et pilote son vaisseau spatial pour aller délivrer la princesse, ça se complique un chouia pour lui coller une étiquette unique.
Vous me direz: alors pourquoi ne pas lui coller toutes les étiquettes qui lui vont? Parce que l'on cherche à vendre à des clients. Pardon, on cherche à trouver le public pour le livre, le film. Bref, on cherche à se repérer. De deux cotés d'ailleurs.
Tout le monde sait que si on colle plusieurs étiquettes à un objet, ce n'est plus du classement, c'est le foutoir et on n'y retrouve plus rien.
Si on dit que c'est de l'HeroicFantasydeScienceFiction, on ne vend ni aux grossiers amateurs de Fantasy (hahaha, c'est vraiment trop drôle ça, des amateurs de Fantasy. Hahahaha, j'arrive même pas à croire qu'il y a des gens qui lisent de la Fantasy, encore moins qui aiment ça!), ni aux raffinés amateurs de SF.
Sans doute il vaut mieux une étiquette insuffisante qui rend le classement lisible que plusieurs étiquettes qui le rendent illisible.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)