
Ca me va.
Je finis mon bouquin en cours et je commence les recherches sur la métallurgie dentaire.
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Patrice a écrit :
Au niveau international, la littérature SF ou fantasy japonaise n'existe pas. Pas plus que la française. Pas plus que l'allemande en dehors de Perry Rhodan. Etc.
Mais peut-être que tu as d'autres chiffres, hein, histoire de montrer que tu connais, toi qui est si fort, si génial, si... sûr de toi, quoi?
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A part "débile", je vois pas quoi te répondre qui serait plus gentil.
J'ai jamais dit que la littérature populaire japonaise était un flot continu dans le monde. Mais par rapport au désert français, les japonais ont su se faire traduire aux USA.
La littérature française populaire aux USA, c'est pas quarante auteurs en ce moment, c'est un, et il s'appelle Pierre Pevel. Voilà l'actualité. Et ca s'est fait parce que l'éditeur a fait son boulot pour promouvoir un auteur.
Que font les autres éditeurs français pour les auteurs à l'international ? Combien sont traduits en Europe ? C'est ça qu'il faut demander.
Je me souviens qu'un jour, un éditeur espagnol voulait que je lui transmette mon roman. Je suis passé par mon éditeur pour qu'il l'envoie. L'éditeur espagnol m'a recontacté me disant qu'il n'avait rien reçu. J'ai de nouveau réécrit à mon éditeur français, qui m'a promis que ça serait fait. Ce ne fut JAMAIS fait.
C'était pas la mort, c'était juste un envoi par la Poste.
C'est là qu'on voit que le système des agents est pas plus mal.Je me souviens qu'un jour, un éditeur espagnol voulait que je lui transmette mon roman. Je suis passé par mon éditeur pour qu'il l'envoie. L'éditeur espagnol m'a recontacté me disant qu'il n'avait rien reçu. J'ai de nouveau réécrit à mon éditeur français, qui m'a promis que ça serait fait. Ce ne fut JAMAIS fait.
C'était pas la mort, c'était juste un envoi par la Poste.
+1Fabien Lyraud a écrit :C'est là qu'on voit que le système des agents est pas plus mal.Je me souviens qu'un jour, un éditeur espagnol voulait que je lui transmette mon roman. Je suis passé par mon éditeur pour qu'il l'envoie. L'éditeur espagnol m'a recontacté me disant qu'il n'avait rien reçu. J'ai de nouveau réécrit à mon éditeur français, qui m'a promis que ça serait fait. Ce ne fut JAMAIS fait.
C'était pas la mort, c'était juste un envoi par la Poste.
Toujours aussi modéré, toi, hein?A part "débile", je vois pas quoi te répondre qui serait plus gentil.
Le problème est posé: qui prendra la peine de vérifier?Côté littérature générale, la situation me semble très déséquilibrée. Je lis chaque année plus d'une dizaine de romans japonais récents traduits... Je me demande si le Japon traduit l'équivalent côté auteurs français. Pour être franc, j'en doute.
Il n'a pas réellement dit ça, Olivier. Ou plus exactement, il a dit des choses qui se contredisent en apparence, parce qu'elles ne s'appliquent pas aux mêmes produits culturels. En effet, il a ditJean-Claude Dunyach a écrit :Je suis assez d'accord avec Olivier sur la différence d'attitude entre les deux mondes. Le Japon considère comme stratégiquement crucial d'exporter sa culture et de s'appuyer sur celle-ci pour renforcer son importance économique et stratégique. Cela semble payant.
Le Japon n'exporte PAS sa pop-culture. Faut le répéter combien de fois pour que ça rentre. Si les mangas, la japanime, les young novels sont traduits à l'étranger, c'est parce que l'Occident a violé le Japon pour obtenir ces produits.
Mais c'est presque optimiste, ça ! Ça voudrait dire que les lecteurs sont curieux des cultures étrangères ? Merci Patrice, tu ensoleilles ma journéePatrice a écrit :Le problème est posé: qui prendra la peine de vérifier?Côté littérature générale, la situation me semble très déséquilibrée. Je lis chaque année plus d'une dizaine de romans japonais récents traduits... Je me demande si le Japon traduit l'équivalent côté auteurs français. Pour être franc, j'en doute.
Mais en littérature générale, la France est une éponge, qui accepte toutes les provenances: les éditeurs font preuve d'une curiosité remarquable.
Oui, mais en littérature générale, pas en SFFF. Ca fait que un bon paquet de romans de SF non-anglo-saxons sont publiés un peu partout (Actes Sud, L'Olivier, Liana Levi, etc...).Lucie a écrit :Mais c'est presque optimiste, ça ! Ça voudrait dire que les lecteurs sont curieux des cultures étrangères ? Merci Patrice, tu ensoleilles ma journéePatrice a écrit :Le problème est posé: qui prendra la peine de vérifier?Côté littérature générale, la situation me semble très déséquilibrée. Je lis chaque année plus d'une dizaine de romans japonais récents traduits... Je me demande si le Japon traduit l'équivalent côté auteurs français. Pour être franc, j'en doute.
Mais en littérature générale, la France est une éponge, qui accepte toutes les provenances: les éditeurs font preuve d'une curiosité remarquable.