Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng

Avatar du membre
Sybille
Messages : 1115
Enregistré le : sam. sept. 30, 2006 11:10 am

Message par Sybille » ven. juin 04, 2010 8:31 am

Roland C. Wagner a écrit :J'ai toujours pensé que les auteurs grand public étaient simplement au niveau de leurs lecteurs. Après, va savoir dans quel sens ça marche.
Ben, au fond, peut-être que c'est bien.
Je veux dire, quand tu vois une personne intelligente en couple avec une personne idiote, tu te dis toujours que c'est désassorti et tu te demandes de quoi ils peuvent causer. Peut-être que chaque auteur a les lecteurs qui sont en harmonie avec lui et c'est bien qu'il y en ait pour tout le monde.
Après, le con "intelligent" accepte ses limites et peut-être certains auteurs, parce qu'ils vendent beaucoup, perdent la modestie (i.e. conscience de leur juste valeur).

Après, je plussoie Gilles sur l'enlisement. Je suis ahurie devant l'épaisseur de certains bouquins. Une grosse centaine de pages de divertissement, c'est plaisant. Un pavé, ça ne passe plus.

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » ven. juin 04, 2010 8:35 am

Sybille a écrit : Après, je plussoie Gilles sur l'enlisement. Je suis ahurie devant l'épaisseur de certains bouquins. Une grosse centaine de pages de divertissement, c'est plaisant. Un pavé, ça ne passe plus.
Cela fait des années que l'on fait cette constatation. Il faut croire, pourtant, que le (grand) public n'y trouve rien à redire...
Oncle Joe

Avatar du membre
Don Lorenjy
Messages : 1442
Enregistré le : jeu. mars 09, 2006 9:03 am
Contact :

Message par Don Lorenjy » ven. juin 04, 2010 8:36 am

Roland C. Wagner a écrit :J'ai toujours pensé que les auteurs grand public étaient simplement au niveau de leurs lecteurs. Après, va savoir dans quel sens ça marche.
J'ai souvent pensé que toucher un grand public relevait plus du coup de bol que du niveau ou de la volonté de l'auteur (voire de l'éditeur).

Sinon, ce serait trop facile et vachement moins drôle*.
Quand la connexion auteur/grand public se fait, je suis plutôt admiratif, au moins du résultat. Après, on peut critiquer les procédés, mais en gardant à l'esprit que ceux-ci ont réussi ce que tant d'autres ne font que rêver.

*Encore que, certains naufrages citadins ne me font pas rire, vous le comprendrez.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 8:37 am

Lensman a écrit :
Travis a écrit :
Une autre différence, c'est le culte de la personnalité.
oui on vend l'image de l'auteur avant son livre.
Encore faut-il qu'il y ait des éléments de la personnalité (réels ou fantasmés) susceptibles de générer un "culte". Lesquels?

Oncle Joe
Alors ça, c'est vraiment pas un problème. N'importe quel marketeux un peu malin te fait ça.

Werber est un bon client média à la base. Il adore parler, se montrer, etc... Mais prends l'exemple de Chattam, qui est le mec le plus transparent de la terre, Albin Michel lui a fabriqué une image sur mesure de reclus néanmoins proche de ses lecteurs qui fonctionne à merveille.

L'autre cas, c'est Riton, qui s'est totalement réinventé en terme d'image, passant en quelques années du rôliste replet un peu nerd au proto-biker péroxydé anorexique, nettement plus présentable sur une plaquette.

Autre parfait exemple, la manière dont le Diable Vauvert a marketté la personnalité de Philip Le Roy, en faisant une sorte de Steven Seagal du Grand Ouest. Et ça vous semble peut-être ringard, mais pour son public c'est pile poil le bon positionnement produit, ça fait "mec qui s'y connaît".

Je pense que c'est d'ailleurs un des aspects les plus caractéristiques des auteurs dont on parle : ils ont tous conscience qu'écrire c'est un bizness et que ça passe, entre autre, par l'image. C'est une approche assez anglo-saxonne.

Avatar du membre
Travis
Messages : 1841
Enregistré le : mar. déc. 16, 2008 9:11 am
Contact :

Message par Travis » ven. juin 04, 2010 8:40 am

L'autre cas, c'est Riton, qui s'est totalement réinventé en terme d'image, passant en quelques années du rôliste replet un peu nerd au proto-biker péroxydé anorexique, nettement plus présentable sur une plaquette.

Autre parfait exemple, la manière dont le Diable Vauvert a marketté la personnalité de Philip Le Roy, en faisant une sorte de Steven Seagal du Grand Ouest. Et ça vous semble peut-être ringard, mais pour son public c'est pile poil le bon positionnement produit, ça fait "mec qui s'y connaît".
j'ai ri.

Fifokaswiti
Messages : 438
Enregistré le : jeu. oct. 23, 2008 3:46 pm
Localisation : Dans le TGV Paris-Lyon (ou Lyon-Paris, ça dépend des jours.)

Message par Fifokaswiti » ven. juin 04, 2010 8:41 am

Sybille a écrit :Après, je plussoie Gilles sur l'enlisement. Je suis ahurie devant l'épaisseur de certains bouquins. Une grosse centaine de pages de divertissement, c'est plaisant. Un pavé, ça ne passe plus.
Je suis d'accord sur le fond, mais il est bien possible que l'acte même de lire produise du plaisir, non ? Dans ce cas, il est légitime de faire de plus gros bouquins. Tiens, en jetant un œil dans ma bibliothèque je trouve Anathem, la trilogie baroque, Jonathan Strange and Mr Norrel, bref quelques bouquins qui tiennent plus du pavé indigeste que du modeste caillou, et que pourtant j'ai pris un grand plaisir à lire. Dans le même genre il y a toutes les multilogies de fantasy, qui ne seraient pas aussi longues si leurs lecteurs ne les préféraient pas ainsi.

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 8:50 am

Don Lorenjy a écrit :J'ai souvent pensé que toucher un grand public relevait plus du coup de bol que du niveau ou de la volonté de l'auteur (voire de l'éditeur).
Pas si sûr. Tous ces romans fonctionnent sur des schémas et des structures parfaitement identifiés. Les personnages sont clairement identifiés, tout est très codifié. Un peu comme en fantasy (et ce n'est pas si étonnant, du coup, de voir des auteurs de fantasy, comme Riton, faire la bascule).

Après, bien-sûr, quand c'est vraiment trop mauvais, ça peut ne pas fonctionner (exemple : le relatif échec d'Aubenque chez Calmann. Relatif car ce sont des chiffres de ventes qui feraient tout de même rêver bon nombre d'auteurs).

Il y a, après, des limitations de structures. Philippe Le Roy, encore une fois, qui a tout pour faire partie de ce petit club, est limité par les capacités de diffusion du Diable. Et toute l'ingéniosité de Marion Mazauric ne compense pas la force de frappe titanesque d'Albin Michel.

Mais ces thrillers sont tous, bel et bien, des produits. Ce n'est pas un jugement de valeur. Ludlum ou Morell aussi c'est du produit. Du très bon produit que je prends parfois un grand plaisir à lire. Seulement, évidemment, il ne faut pas que les joyeux drille de la Ligue de l'Imaginaire viennent après s'étonner de ne pas être choniqués par les Inrocks comme du Ellroy.

Avatar du membre
Don Lorenjy
Messages : 1442
Enregistré le : jeu. mars 09, 2006 9:03 am
Contact :

Message par Don Lorenjy » ven. juin 04, 2010 8:51 am

Eric a écrit :
Don Lorenjy a écrit :J'ai souvent pensé que toucher un grand public relevait plus du coup de bol que du niveau ou de la volonté de l'auteur (voire de l'éditeur).
Pas si sûr. Tous ces romans fonctionnent sur des schémas et des structures parfaitement identifiés. Les personnages sont clairement identifiés, tout est très codifié. Un peu comme en fantasy (et ce n'est pas si étonnant, du coup, de voir des auteurs de fantasy, comme Riton, faire la bascule).
Tu as raison. En fait, je précise : coup de bol pour la première rencontre auteur/grand public.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons

Avatar du membre
Roland C. Wagner
Messages : 3588
Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am

Message par Roland C. Wagner » ven. juin 04, 2010 8:54 am

Eric a écrit :Je pense que c'est d'ailleurs un des aspects les plus caractéristiques des auteurs dont on parle : ils ont tous conscience qu'écrire c'est un bizness et que ça passe, entre autre, par l'image. C'est une approche assez anglo-saxonne.
Écrire est un métier, vendre des livres est un bizness.

Mine de rien, la nuance est super-importante.

Quant au côté anglo-saxon, je ne vois pas. Utiliser son image pour vendre des livres, c'est au moins vieux comme la télévision.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

الكاتب يكتب

Avatar du membre
Le_navire
Messages : 2341
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 4:15 pm
Localisation : Au milieu.

Message par Le_navire » ven. juin 04, 2010 8:57 am

Bon comme vous êtes deux types intelligents à comprendre la même chose, c'est moi qui m'explique mal...

On a déjà de facto, une spéciation entre les collections, mais cette spéciation est plus brouillée qu'autrefois me semble-t-il, sauf pour les collections de prestige. Bragelonne mélange volontiers Goodkind et Parker, deux auteurs qui d'évidence, n'ont pas le même public, et vendent indifféremment l'un et l'autre de la même façon et sur le même réseau.

On a déjà de facto, deux réseaux différents de vente de livres : d'un côté les librairies, de l'autre les Relay et les supermarchés. Or ces réseaux fonctionnent en concurrence, sauf peut être pour les Harlequins : de toute évidence, cette situation est problématique puisque les petites librairies sont du coup désavantagées et crèvent de l'ouverture des grandes surfaces de ventes.

Maintenant, imaginons un retour partiel à la situation antérieure : d'un côté une édition de prestige, qui offre une sélection de belles plumes et des ouvrages élégants et beaux, de l'autre, des collections populaires avec des formats et des tirages à bas prix. On vend les beaux livres en librairie, les populaires en Relay et en supermarché. (Ceci étant, c'est pas forcément mieux pour les petits libraires... Mais y a-t-il vraiment une solution pour sauver les petits libraires, aux exceptions connues près ?)

Effectivement, si on se contente de ça, on a une barrière qui rend difficile le passage de l'un à l'autre. En même temps, même alors, c'est oublier le succès, y compris auprès d'une partie des intellectuels, d'auteurs qui ont fait le choix du populaire pour le magnifier (je pense aux San-A, par exemple, ou plus avant, à Zevaco)

D'autant qu'il me paraît évident qu'on ne revient jamais complètement sur ses pas : aujourd'hui, et contrairement à ce que vous avez laissé entendre tous les deux, je suis persuadée que nombre d'auteurs de qualité n'oseraient jamais faire du roman populaire pour le plaisir d'en faire : lorsqu'ils sont publiés à la NRF ou en jaune, ils courent le risque de voir leur roman finir en Grand Format dans la même maison d'édition, passer par les mêmes circuits de critique ou de vente, et le brouillage du dit circuit qui voit un Werber publié sans complexe dans une maison riche en plumes élégantes, risque du coup de brouiller aussi leur image. Du coup, ils sont plus que prudents, et évitent. N'oublions pas qu'autrefois, le coup des pseudos, ça rendait les choses plus faciles pour les frileux, mais qu'aujourd'hui, l'anonymat d'un pseudo ne tient pas deux minutes...

Par contre, avec un système double, les choses peuvent être parfaitement claires : Je peux écrire des romans pour les prix de la rive gauche, et m'amuser à pondre une littérature populaire où je ne toucherai pas le même public. Dans l'autre sens, je reconnais, et connaissant les Hommes, ça risque d'être plus difficile : ce n'est en effet pas pour rien que la littérature jeunesse se fait tremplin pour de nombreux auteurs. Ne souffrant pas des mêmes stigmates, elle est plus facile à utiliser lorsqu'on veut passer de l'un à l'autre... Mais je fantasme sur le fait que : si les auteurs de littérature à prix RG peuvent s'amuser à passer à la populaire sans risque et dans un système clair, c'est aussi un moyen de la réhabiliter... et d'apprendre à y repérer les chouettes plumes comme on le fait en jeunesse.

Et du coup, on trouverait les Werber et consort en littérature populaire, où ils vendraient beaucoup, de toute façon, mais où au moins, ils arrêteraient de nous casser la couille (vu qu'j'ai perdu l'autre au combat, Carmen Maria Vega inside) à vouloir être traités sur le même pied que Quignard ou Michon.

Ceci étant, on est d'accord, comme tout fantasme de système, c'est un fantasme, et qui se collètera à une réalité des faits qu'on aura de toute façon pas prévue, et qui est toujours du genre à tirer vers le moins bien, obligé. C'était surtout pour expliquer mieux la chose, puisque non, une barrière, ça ne me va pas plus qu'à vous...
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"

Avatar du membre
Le_navire
Messages : 2341
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 4:15 pm
Localisation : Au milieu.

Message par Le_navire » ven. juin 04, 2010 9:16 am

Roland C. Wagner a écrit :J'ai toujours pensé que les auteurs grand public étaient simplement au niveau de leurs lecteurs. Après, va savoir dans quel sens ça marche.
Ouais.
Et c'est revendiqué par Werber.

Et là, je prends dans la gueule un truc que j'aurais préféré éviter, et je ne te remercie pas, mon ami.

En fait, la différence entre l'édition de papa et celle d'aujourd'hui (pour raccrocher les wagons avec la réflexion de MF) c'est que pendant des siècles on a pensé l'écriture comme un moyen de faire avancer le monde, de transmettre du savoir et d'entraîner à la réflexion, même en littérature populaire (par exemple Zévaco, encore, qui se servait de ses romans pour mieux parler des principes des révolutions du XIXe, ou toi, Roland qui a toujours mis du fond dans tes textes même les plus amusants).

Aujourd'hui, on en fait de plus en plus une industrie du divertissement. Et Werber et consorts n'arrivent pas à comprendre qu'on ne puisse pas s'en féliciter, ni les remercier pour ça, au point qu'ils tentent désespérément d'inventer du fond qui n'existe pas à leur pauvres textes...

Je crois que je vais aller vendre des tondeuses à gazon et des ramasse miettes en métal chromé, tiens.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"

Avatar du membre
Sybille
Messages : 1115
Enregistré le : sam. sept. 30, 2006 11:10 am

Message par Sybille » ven. juin 04, 2010 9:16 am

Don Lorenjy a écrit :J'ai souvent pensé que toucher un grand public relevait plus du coup de bol que du niveau ou de la volonté de l'auteur (voire de l'éditeur).

Sinon, ce serait trop facile et vachement moins drôle*.
Quand la connexion auteur/grand public se fait, je suis plutôt admiratif, au moins du résultat. Après, on peut critiquer les procédés, mais en gardant à l'esprit que ceux-ci ont réussi ce que tant d'autres ne font que rêver.

*Encore que, certains naufrages citadins ne me font pas rire, vous le comprendrez.
Je ne rêve pas du succès de ceux qui vendent beaucoup.
'fin, j'aimerais bien être riche, mais aussi bien en gagnant au Loto.
Perso, mon seul rêve, c'est d'être moins fatiguée et d'écrire plus. Pour mes lecteurs, quels qu'ils soient. Je veux dire : qu'ils soient juste 100 ou 10.000, ça ne change pas fondamentalement les choses. Je crois.
Le seul truc qui me rendrait triste, c'est de ne pas avoir de lecteurs. Car, dans ce cas, ma démarche me semblerait vaine. Mais comme ce n'est pas le cas...

Avatar du membre
Travis
Messages : 1841
Enregistré le : mar. déc. 16, 2008 9:11 am
Contact :

Message par Travis » ven. juin 04, 2010 9:23 am

ça me rappel une excellente interview croisé de Catherine Dufour et Jérôme Noirez dans la Salle 101, où JN pose la question à CD, est ce que tu continuerais à écrire si tu étais toute seule sur terre?
Modifié en dernier par Travis le ven. juin 04, 2010 9:29 am, modifié 1 fois.

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 9:28 am

Le_navire a écrit : Par contre, avec un système double, les choses peuvent être parfaitement claires : Je peux écrire des romans pour les prix de la rive gauche, et m'amuser à pondre une littérature populaire où je ne toucherai pas le même public.
Mais est-que c'est ce que cherchent les auteurs ? En sont-ils seulement capables ?

Je pense sincèrement que Werber et Lovenbrück écrivent au maximum de leurs capacités littéraires et qu'ils sont incapables de pondre de cette fameuse littérature blanche qu'ils décrient tant (du moins pour Werber).

Quant à l'inverse, effectivement un auteur comme Fabrice Colin pourrait facilement torcher un thriller en appliquant les bonnes recettes, et avec de bonnes chances de succès encore. Mais s'il avait dû le faire, il l'aurait fait depuis longtemps. C'est tout simplement trop éloigné de ce qu'il est.

Maintenant, et quand bien même le système le permettrait-il, les libraires ne suivraient pas. Ca fout trop le bordel dans les rayons un seul et même auteur à la fois Renaudot et prix 813.

(A dire vrai, le système le permet, c'est simplement compliqué. A part Banks, je ne vois pas, là, comme ça, des auteurs ayant pu mener de front deux carrières parallèles. Mais c'est chez le Britons. Ici, il n'est (pratiquement) QUE auteur de SF)

Avatar du membre
Travis
Messages : 1841
Enregistré le : mar. déc. 16, 2008 9:11 am
Contact :

Message par Travis » ven. juin 04, 2010 9:36 am

(A dire vrai, le système le permet, c'est simplement compliqué. A part Banks, je ne vois pas, là, comme ça, des auteurs ayant pu mener de front deux carrières parallèles. Mais c'est chez le Britons. Ici, il n'est (pratiquement) QUE auteur de SF)
Joe R. Lansdale touche à tous les genres, bon il est américain et en France on ne connait que ses polars.

Répondre

Retourner vers « Les événements salons/festivals/dédicaces »