Et personne ne hurle ?Fabien Lyraud a écrit :La fiction réaliste : celle du regard en arrière. Entièrement tournée vers elle même. Celle des auteurs qui s'interrogent sur leur propre passé et qui écrivent pour dominer l'angoisse de l'avenir.
La fiction spéculative ; celle qui regarde vers l'avenir tout en cherchant en comprendre le présent et à l'analyser.
La fiction merveilleuse : Celle qui crée de véritables univers parallèles sans avoir d'autres motivations que la création et l'invention pures.
Du sense of wonder à la SF métaphysique
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C'est Fabien...Lem a écrit :Et personne ne hurle ?Fabien Lyraud a écrit :La fiction réaliste : celle du regard en arrière. Entièrement tournée vers elle même. Celle des auteurs qui s'interrogent sur leur propre passé et qui écrivent pour dominer l'angoisse de l'avenir.
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Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Non, ça me semble coller avec le fil, pour le coup... après, dans le détail...Lem a écrit :Et personne ne hurle ?Fabien Lyraud a écrit :La fiction réaliste : celle du regard en arrière. Entièrement tournée vers elle même. Celle des auteurs qui s'interrogent sur leur propre passé et qui écrivent pour dominer l'angoisse de l'avenir.
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Oncle Joe
- Soslan
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J'espére bien que l'article d'Onfray est cité ironiquement, car ce n'est que la connerie inverse de l'autre BD bretonneuse. On est d'ailleurs déjà tombé d'accord sur ce qu'augure leur procédé commun : réinterpréter un mythe à la sauce moderne (Babel chez Onfray).Lensman a écrit :C'est aussi l'impression (l'ironie) que me fait l'article d'Onfray (en tout cas, le passage sur l'espéranto...), mais je finis par m'y perdre moi aussi... c'est dire !Soslan a écrit :Ah bon, le message de JDB n'était pas ironique ?Sand a écrit :Y'a du second degré qui s'est perdu sur le chemin du cerveau de JDB, visiblement.
Remarque, l'auteur a l'habitude ^^
Je croyais avoir bien interprété ses clins d'oeil au blog pourtant.
Oncle Joe
EDIT : doublé par Nébal.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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Je l'espère aussi... ça fait bataille de vieux archétypes (pléonasme, je suppose), on a pitié pour eux.Soslan a écrit : J'espére bien que l'article d'Onfray est cité ironiquement, car ce n'est que la connerie inverse de l'autre BD bretonneuse. On est d'ailleurs déjà tombé d'accord sur ce qu'augure leur procédé commun : réinterpréter un mythe à la sauce moderne (Babel chez Onfray).
EDIT : doublé par Nébal.
Oncle Joe
Il y a une excellente histoire courte de Gil Jourdan (ah, Tillieux…) intitulée La poursuite où l'inspecteur Crouton réquisitionne une vieille voiture et son vieux propriétaire pour prendre en chasse un malfrat. Mais les ordres donnés par Crouton – "En avant !" "En arrière !!" – sont tellement contradictoires que le pilote devient cinglé et finit par avoir un accident ("je le savais en avant que ça arriverait en arrière"). A la fin, ce pauvre vieillard va voir un psy :Travis a écrit :J'aurais dit, regarder le présent pour deviner l'avenir.La fiction spéculative ; celle qui regarde vers l'avenir tout en cherchant en comprendre le présent et à l'analyser.
Mais bon
– Ça m'a pris pendant cette poursuite en avant en voiture en arrière docteur ! Il faut faire quelque chose en arrière pour me guérir en avant.
Et le psy fait cette réponse géniale :
– Le mieux est de revenir en arrière pour parler comme avant.
Ne dirait-on pas les spéculations théoriques de FL anticipées de près d'un demi-siècle ?
Pas mieux.Nébal a écrit :C'est Fabien...Lem a écrit :Et personne ne hurle ?Fabien Lyraud a écrit :La fiction réaliste : celle du regard en arrière. Entièrement tournée vers elle même. Celle des auteurs qui s'interrogent sur leur propre passé et qui écrivent pour dominer l'angoisse de l'avenir.
La fiction spéculative ; celle qui regarde vers l'avenir tout en cherchant en comprendre le présent et à l'analyser.
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On va pas se casser la voix à chaque fois.
- Soslan
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Ou ses profs. Pardonnons ses offenses au modeste relai des âneries mâtinées d'à priori qu'on peut enseigner dans ces lieux de perditions.Nébal a écrit :C'est Fabien...Lem a écrit :Et personne ne hurle ?Fabien Lyraud a écrit :La fiction réaliste : celle du regard en arrière. Entièrement tournée vers elle même. Celle des auteurs qui s'interrogent sur leur propre passé et qui écrivent pour dominer l'angoisse de l'avenir.
La fiction spéculative ; celle qui regarde vers l'avenir tout en cherchant en comprendre le présent et à l'analyser.
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Le sens critique, il y a que ça de vrai...surtout en cours de lettres *préjugés moisis off*.
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Je retombe sur cette remarquable maxime shadock qui trouvera sans effort à s'appliquer ici (métaphoriquement, s'entend):
Pour qu’une passoire complexe laisse passer l’eau et pas les nouilles, il faut et il suffit que le diamètre des trous soit notabement inférieur au diamètre des nouilles. Pour qu’une passoire complexe laisse passer les nouilles et pas l’eau, il faut et il suffit que le diamètre des trous soit inférieur au diamètre de l’eau. Quant aux passoires du premier ordre qui ne laissent passer ni les nouilles, ni l’eau, il y en a de deux sortes : les passoires qui ne laissent passer ni les nouilles, ni l’eau ni dans un sens ni dans l’autre, et celles qui ne laissent passer ni les nouilles ni l’eau que dans un sens seulement. Ces passoires-là, on les appelle casserolles.
Oncle Joe
Pour qu’une passoire complexe laisse passer l’eau et pas les nouilles, il faut et il suffit que le diamètre des trous soit notabement inférieur au diamètre des nouilles. Pour qu’une passoire complexe laisse passer les nouilles et pas l’eau, il faut et il suffit que le diamètre des trous soit inférieur au diamètre de l’eau. Quant aux passoires du premier ordre qui ne laissent passer ni les nouilles, ni l’eau, il y en a de deux sortes : les passoires qui ne laissent passer ni les nouilles, ni l’eau ni dans un sens ni dans l’autre, et celles qui ne laissent passer ni les nouilles ni l’eau que dans un sens seulement. Ces passoires-là, on les appelle casserolles.
Oncle Joe
C'est surtout l'introductionNébal a écrit :C'est Fabien...Lem a écrit :Et personne ne hurle ?Fabien Lyraud a écrit :La fiction réaliste : celle du regard en arrière. Entièrement tournée vers elle même. Celle des auteurs qui s'interrogent sur leur propre passé et qui écrivent pour dominer l'angoisse de l'avenir.
La fiction spéculative ; celle qui regarde vers l'avenir tout en cherchant en comprendre le présent et à l'analyser.
La fiction merveilleuse : Celle qui crée de véritables univers parallèles sans avoir d'autres motivations que la création et l'invention pures.
Tout ce qui vient après ça est forcément un running gag.Tout ça me rappelle un cours de littérature comparée de deuxième année de fac. La problématique développée par l'enseignante : le regard en arrière. Le regard en arrière est semble - t - il une métaphore de la fiction.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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