Une bonne adaptation de Simulacron 3, oui, mais ça aurait pu être mieux. C'est très difficile, au cinéma, qui n'est pas le lieu de la science-fiction dans ce qu'elle a de vraiment sophistiqué. L'image du cinéaste est imposée au spectateur, alors que le texte demande une complicité, une part de création du lecteur lui-même.Cachou a écrit :Effectivement, c'est d'ailleurs mon principal reproche au film. Je le trouve esthétiquement très beau mais aseptisé. En rien semblable à l'univers des rêves tel que je le conçois. Mais l'histoire est rondement menée.silramil a écrit : et qui, en fait, réussit à susciter ce qu'inception ne produit guère : du sense of wonder.
Maintenant, je ne comprends pas la surprise des spectateurs à la "révélation" finale, qui est (apparemment à dessein) devinable rapidement. On m'a dit qu'en fait ce film était une sorte d'hommage de Nolan au cinéma tel qu'il le conçoit. Ça permet peut-être de le lire différemment. Mais ça ne m'empêche pas de le trouver trop "parfait" pour m'impliquer dedans. J'ai donc aimé sans adorer. Ma critique (beaucoup plus) complète ici.
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Et pour les bons films sur le sujet, je voudrais rajouter 13th Floor (Passé Virtuel) à votre liste, un film trop souvent négligé et qui est pourtant une adaptation plutôt intéressante de "Simulacron 3" de Galouye.
Et The Cell ? Je tiens ce film pour le meilleur que je connaisse quant aux spéculations sur l'inconscient (il y a un travail visiblement documenté sur le sujet). C'est un chef-d'oeuvre, et je trouve que je n'entends pas assez de cris d'émerveillement autour de moi.
Oncle Joe
. La scène du "repas d'anniversaire" dans le resto restera gravée dans ma mémoire. C'est bizarre car en voyant inception je n'ai pensé à aucun moment à existenz mais en discutant du film avec mon copain, c'est automatiquement une référence qui m'est venue.