S. Lehman & G. Dumay sur France Inter

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GillesDumay
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Message par GillesDumay » mer. août 04, 2010 3:03 pm

Lensman a écrit :Et comment expliques-tu ce renversement de tendance, que l'on souhaite durable?Oncle Joe
On a fait ce qu'il fallait en termes de marketing, communication et investissements.
Les ventes n'ayant pas progressé (du moins, je ne crois pas), c'est plutôt une catastrophe qu'un truc souhaitable.
On fera les comptes à l'automne et ça risque d'être saignant. Là c'est un peu trop tôt pour être fixé, surtout que cet été est un train de battre tous les records en matière de retours.

GD

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Lensman
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Message par Lensman » mer. août 04, 2010 3:06 pm

GillesDumay a écrit :
Lensman a écrit :Et comment expliques-tu ce renversement de tendance, que l'on souhaite durable?Oncle Joe
On a fait ce qu'il fallait en termes de marketing, communication et investissements.
Les ventes n'ayant pas progressé (du moins, je ne crois pas), c'est plutôt une catastrophe qu'un truc souhaitable.
On fera les comptes à l'automne et ça risque d'être saignant. Là c'est un peu trop tôt pour être fixé, surtout que cet été est un train de battre tous les records en matière de retours.

GD
Effectivement, si c'est un peu comme la contre-offensive des Ardennes, ça n'est guère rassurant...
Oncle Joe

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marypop
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Message par marypop » mer. août 04, 2010 3:13 pm

GillesDumay a écrit :
Lensman a écrit :Et comment expliques-tu ce renversement de tendance, que l'on souhaite durable?Oncle Joe
On a fait ce qu'il fallait en termes de marketing, communication et investissements.
Les ventes n'ayant pas progressé (du moins, je ne crois pas), c'est plutôt une catastrophe qu'un truc souhaitable.
On fera les comptes à l'automne et ça risque d'être saignant. Là c'est un peu trop tôt pour être fixé, surtout que cet été est un train de battre tous les records en matière de retours.

GD
Alors j'ai du mal m'expliquer ...

oui il y a des lunes d'encre (ceux que tu cites) mais ils n'y sont pas tous loin de là.
Et du coup ils sont un peu perdus au milieu des autres quand même.

Par exemple, je peux rêver pour le vaisseau ardent je suppose.

Ensuite certains titres arrivent mais de façon tellement ... discrète.
Exemple en date, Atalante le Gessler.

Ils en ont reçu deux, qui sont allés directement en étagère et j'ai du demander le mien au responsable du rayon qui s'en tamponne et n'avais pas encore ouvert le carton.
Donc un exemplaire restant, direct sur l'étagère.
Je me suis même demandé s'il serait arrivé jusque là sans que je demande ...
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.

Herbefol
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Message par Herbefol » jeu. août 05, 2010 7:56 pm

Gérard Klein a écrit :Maintenant supposons qu'un grand éditeur ou même un moyen, Bragelonne-Milady, au hasard, décide de se lancer massivement sur le marché du livre électronique. Les libraires qui ne sont pas fous vont boycotter son office, soit qu'ils le refusent purement et simplement (ils en ont le droit contrairement aux dépositaires de presse) soit qu'ils retournent les colis sans les ouvrir (ce qui leur coûtera quand même le prix du crédit sur quelques mois et donc ils choisiront le refus).
Apparaître sur le marché du livre électronique, c'est donc purement et simplement se suicider dans le système français au moins pour la période transitoire pendant laquelle le livre papier reste largement dominant. Le premier qui le fera aura perdu.
On peut retourner le problème : le premier libraire qui se débarrasse de Bragelonne/Milady a perdu et meurt.
Ben oui ça marche aussi à l'envers. Le libraire qui refuse les ouvrages de la maison qui vient de se lancer dans le ebook va pousser ses clients chez les concurrents (y compris amazon). :P
Faut pas perdre de vue que si un certain nombre de clients achète un peu n'importe quoi on ne vend pas non plus des boites de haricots et le client qui veut le nouveau Harry Potter/Stephen King/Musso/Goodkind ne va pas prendre un Werber/Levy/Grisham à la place si son libraire a refusé d'avoir le livre en rayon pour d'obscures raisons dont le client se contrecogne. D'autant plus que maintenant avec le net n'importe quel client sait quand un libraire le mène en bateau avec des arguments du genre "mais c'est pas encore sorti ça" alors que le bouquin est visible en pub et autre depuis un mois.

En fait, tous les grands groupes ont étudié sérieusement la question mais leurs intentions sont un secret mieux gardé que le code présidentiel d'envoi des missiles nucléaires.
Ah bon c'est un secret bien gardé que les grands groupes veulent à tous prix avoir un marché le plus fermé possibles et se faire les marges les plus larges possibles ? (n'oublions pas que les grands groupes d'éditions sont aussi des distributeurs) :lol:
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.

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Erion
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Message par Erion » jeu. août 05, 2010 8:19 pm

Herbefol a écrit : Faut pas perdre de vue que si un certain nombre de clients achète un peu n'importe quoi on ne vend pas non plus des boites de haricots et le client qui veut le nouveau Harry Potter/Stephen King/Musso/Goodkind ne va pas prendre un Werber/Levy/Grisham à la place si son libraire a refusé d'avoir le livre en rayon pour d'obscures raisons dont le client se contrecogne. D'autant plus que maintenant avec le net n'importe quel client sait quand un libraire le mène en bateau avec des arguments du genre "mais c'est pas encore sorti ça" alors que le bouquin est visible en pub et autre depuis un mois.
Y'a même pire. Je lisais sur un site d'info qu'au Canada, on voit débarquer dans les librairies des lecteurs qui viennent avec une liste, feuillettent les livres et repartent sans rien acheter. En fait, ils vont acheter par correspondance les livres qu'ils ont pu voir en librairie. (En plus, maintenant, y'a une appli pour smartphone qui permet de photographier un objet et de le comparer avec son équivalent sur Amazon. Même pas la peine de repartir chez soi, on peut le commander sur le lieu même).

Ah bon c'est un secret bien gardé que les grands groupes veulent à tous prix avoir un marché le plus fermé possibles et se faire les marges les plus larges possibles ? (n'oublions pas que les grands groupes d'éditions sont aussi des distributeurs) :lol:
Le truc aussi, c'est qu'on est encore en train de discuter du contenant (Kindle ou iPad, Ibookstore ou Eden Reader), mais le vrai conflit il est sur le contenu.
Ca fait des mois que les éditeurs commencent à balancer aux auteurs des contrats avec des droits numériques, sans avancer aucune vraie négociation.
Là aussi, les auteurs qui signent ces droits, on peut dire qu'ils sont morts.

C'est pas tant l'affaire du pourcentage (ca se réglera facilement, à mon avis) mais la question de l'exploitation.
Il est probable qu'à terme, la notion de "poche" disparaîtra (sauf à faire des livres enrichis avec des vidéos), du coup, le fichier numérique restera commandable pour une durée inconnue. On imagine que les auteurs vont moyennement apprécier la plaisanterie (s'ils sont un peu intelligents) en voyant un titre abandonné dans un coin de l'ibookstore, avec un éditeur qui ne s'en occupe plus, tout ça pour une durée au-delà de la mort.

En l'état actuel, les éditeurs raisonnent comme si le livre numérique était la copie parfaite du livre imprimé. Comme si on était passé du papyrus au vélin. Or, et le taux de la TVA en témoigne, le livre numérique est considéré comme un service. Ca implique des modifications profondes des relations entre auteurs et éditeurs, en termes de contrat (et encore une fois, je ne parle même pas de l'aspect rémunération qui peut se négocier au cas par cas).

Aux USA, on voit bien que la lutte qui s'est engagée, est bien entre auteurs et éditeurs. Les premiers (enfin quand ils s'appellent Roth, Rushdie et autres) disant aux seconds "on peut se passer de vous". Ils ont bien saisi ce qui est en jeu : le "branding".
Philip Roth, le lecteur se fout de savoir chez quel éditeur il est, il achète "le dernier Roth" (comme le dernier Werber, Nothomb, qui vous voulez chez les bestsellers). Il y a donc une marque, appelée Philip Roth. Et cette marque, elle a un poids énorme sur une librairie en ligne.

Les éditeurs qui pensent que dans la jungle du numérique, ils se reposeront sur les bestsellers pour vendre, se trompent. Ils ne font que préparer l'autonomie de ces auteurs (et les agents seront ravis d'assurer la partie com/marketing) qui n'étaient retenus jusqu'alors que par les aspects industriels du livre.
Alors, il restera aux éditeurs que les auteurs qui ne sont pas parvenus à devenir une marque (95 à 99% des auteurs), et devront eux-mêmes se constituer comme marque, apporter quelque chose de spécial aux auteurs pour qu'ils n'aient pas la tentation de rejoindre les stars.
En résumé, un grand chaos en perspective. Je ne sais pas ce qu'il en résultera, mais une chose est certaine, ça va bouger.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Le_navire
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Message par Le_navire » jeu. août 05, 2010 9:16 pm

Ben voilà, je suis d'accord à 100% avec Erion.

Voilàvoilàvoilà.

Et le système des puces pour iPhone sur les livres, c'est dans les cartons en France.

Voilàvoilàvoilà.
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marypop
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Message par marypop » jeu. août 05, 2010 9:25 pm

Le_navire a écrit :Ben voilà, je suis d'accord à 100% avec Erion.
Champagne ? Petits fours ?
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. août 05, 2010 10:34 pm

marypop a écrit :
Le_navire a écrit :Ben voilà, je suis d'accord à 100% avec Erion.
Champagne ? Petits fours ?
Corde ? Ciguë?
Oncle Joe

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Message par Le_navire » jeu. août 05, 2010 10:38 pm

Lensman a écrit :
marypop a écrit :
Le_navire a écrit :Ben voilà, je suis d'accord à 100% avec Erion.
Champagne ? Petits fours ?
Corde ? Ciguë?
Oncle Joe
Qui a balancé mon pseudo à Oncle Joe ? dénoncez-vous, vils délateurs ! (tiens c'est le premier qui a pigé - sans le savoir, je gage, le pourquoi de mon tréma qui agace tant Francis).

Non. Je suis teigneuse, pas rancunière, tonton. Champagne et petits fours.
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Kettch
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Message par Kettch » ven. août 06, 2010 12:32 pm

Le_navire a écrit :
Et le système des puces pour iPhone sur les livres, c'est dans les cartons en France.
MEUH ?

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Le_navire
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Message par Le_navire » ven. août 06, 2010 4:22 pm

Kettch a écrit :
Le_navire a écrit :
Et le système des puces pour iPhone sur les livres, c'est dans les cartons en France.
MEUH ?
Enfin, iPhone, je devrais généraliser... C'est pour tous les smartphones.
Un code barre ou une puce collée lisible sur la couve par une apli smartphone.

Elle donne accès à des bonus en ligne : présentation complète de l'ouvrage, de l'auteur, playlist associée, etc.

Et pour les petits malins, connexion directe à la vente en ligne.

Plusieurs éditeurs cogitent là-dessus.
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Don Lorenjy
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Message par Don Lorenjy » ven. août 06, 2010 4:27 pm

Erion a écrit : Aux USA, on voit bien que la lutte qui s'est engagée, est bien entre auteurs et éditeurs. Les premiers (enfin quand ils s'appellent Roth, Rushdie et autres) disant aux seconds "on peut se passer de vous". Ils ont bien saisi ce qui est en jeu : le "branding".
Philip Roth, le lecteur se fout de savoir chez quel éditeur il est, il achète "le dernier Roth" (comme le dernier Werber, Nothomb, qui vous voulez chez les bestsellers). Il y a donc une marque, appelée Philip Roth. Et cette marque, elle a un poids énorme sur une librairie en ligne.

Les éditeurs qui pensent que dans la jungle du numérique, ils se reposeront sur les bestsellers pour vendre, se trompent. Ils ne font que préparer l'autonomie de ces auteurs (et les agents seront ravis d'assurer la partie com/marketing) qui n'étaient retenus jusqu'alors que par les aspects industriels du livre.
Alors, il restera aux éditeurs que les auteurs qui ne sont pas parvenus à devenir une marque (95 à 99% des auteurs), et devront eux-mêmes se constituer comme marque, apporter quelque chose de spécial aux auteurs pour qu'ils n'aient pas la tentation de rejoindre les stars.
En résumé, un grand chaos en perspective. Je ne sais pas ce qu'il en résultera, mais une chose est certaine, ça va bouger.
D'accord aussi, à une nuance près : la notion de marque peut aussi être révisée pour le numérique et ne pas se limiter à une idée de marque star assise sur des taux de connaissance du public.
Vue que la part fabrication du coût sera réduite, chaque auteur qui a quelques copains pourra se considérer comme une marque et proposer à un public (certes réduit) un produit attendu et suivi. Il suffit de voir les engouements pour certains blogs : c'est déjà en place, on n'attend plus que la version payante (qui existe peut-être déjà) en numérique. Pour les versions papier, c'est acquis.
J'ai l'impression que la place laissée aux éditeurs sur ce marché hypothétique du tout numérique sera réduite. Ils travailleront surtout avec les auteurs estimant avoir besoin de l'aide d'un professionnel, à la fois pour améliorer leurs textes et pour les diffuser auprès d'un plus large public. Mais leur imprimatur ne sera plus le Graal des ouanabis.

Seulement, le tout numérique n'est pas pour tout de suite. Les éditeurs disposent donc d'un peu de temps pour repérer d'éventuels auteurs "marques locomotives" en devenir et se les attacher, non par des contrats, mais par une qualité de relation et de travail qui donne envie de continuer avec eux en confiance.
Peut-être une opportunité pour équilibrer les rapports auteurs-éditeurs sur une base de partenariat profitable aux deux, humainement autant que financièrement. Je rêve, hein ?
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons

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Message par Fabien Lyraud » ven. août 06, 2010 4:38 pm

Possibilité pour les agents de devenir de vrais éditeurs et au lieu de proposer les textes aux éditeurs de les publier eux mêmes.
Egalement les librairies en ligne comme Amazon, mais aussi chez nous Alapage pourront également essayer de se lancer dans l'éditorial renouvelant ainsi la vieille tradition du libraire éditeur.
Tout dépand aussi des modalités techniques. Certains libraires souhaitent que le livre électronique ne soit pas forcément entièrement dercoporalisé et qu'il ait un support matériel type carte mémoire ce qui permet aux libraires de survivre. Mais bon je n'y crois guère. Je pense de toute façon qu'il y aura, au moins dans un premier temps complémentarité entre l'électronique et le papier.
Donc nous aurons sans doute explosion de l'offre. Vu que le livre électronique aura un prix plus modique qu'un livre papier il y aura une demande plus forte mais je ne pense pas qu'il y ait une vraie explosion au niveau de la demande. Le prix n'étant qu'un facteur parmi d'autres pour l'achat d'un livre.
Bienvenu chez Pulp Factory :
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com

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Message par Don Lorenjy » ven. août 06, 2010 4:43 pm

Fabien Lyraud a écrit :Vu que le livre électronique aura un prix plus modique qu'un livre papier il y aura une demande plus forte mais je ne pense pas qu'il y ait une vraie explosion au niveau de la demande. Le prix n'étant qu'un facteur parmi d'autres pour l'achat d'un livre.
Yep, faudra vendre du temps avec.
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Lensman
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Message par Lensman » ven. août 06, 2010 4:44 pm

Don Lorenjy a écrit : Seulement, le tout numérique n'est pas pour tout de suite. Les éditeurs disposent donc d'un peu de temps pour repérer d'éventuels auteurs "marques locomotives" en devenir et se les attacher, non par des contrats, mais par une qualité de relation et de travail qui donne envie de continuer avec eux en confiance.
Peut-être une opportunité pour équilibrer les rapports auteurs-éditeurs sur une base de partenariat profitable aux deux, humainement autant que financièrement. Je rêve, hein ?
Il faut aussi se rendre compte que, quant au côté marque, promo, commercial, etc, beaucoup d'auteurs sont parfaitement incompétents dans ces domaines (ils ont autre chose à faire, ou ce n'est pas leur truc, etc) et sont très contents de trouver des gens qui font cela à leur place, moyennant accord.
"Ma petit entreprise", ça va cinq minutes, mais nombreux, très nombreux sont de bons créateurs qui s'y sont cassé les dents, ou y ont gâché leur temps et leur talent... (en BD, il y a de beaux exemples).
C'est une affaire de pros, attention.
Oncle Joe

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