J'ai rêvé cette nuit qu'il était possible de s'élever dans les airs rien qu'en soufflant dans une flûte de roseau( on soufflait aps à-coup pour redescendre en douceur); le rêve avait ceci de remarquable que ce jeu, à laquelle j'avais le bonheur d'être initié, n'vait abolument rien de magique et de surnaturel, restait naturle et scientifique, et ne m'étonnait pas outre-mesure, pas plus que n'importe quel expérience scientifique ludique.
Ce qui fait que j'adhérait totalement à cette croyance et que le réveil n'en a été que plus cruel
Dans un registre plus sérieux (encore que), je viens de lire
Les Dogons, notion de la personne et mythe de création de Germaine Dieterlain. Comme c'est le cas de quelques une de mes invesitgations mythologique, je cherche dans cet essai ethnologique ardu mais passionant le mythe lu enfant (à 10 ans, j'en avais le point de départ d'une immense myhthologie africaine, avec qeleus emprunts à Kipling) de l'arche cosmique dans laquelle le grand ancêtre amène toute vie sur terre.
L'adapation jeunesse que j'ai lu faisait des amalgames qu'un croyant dogon considérerait sans doute comme un sacrilège, mais sa transformation de l'ésoterisme obscur des tradtions orales en merveilleux poétique était réussi. Les détails apportés sur la construction de l'arche et son moyen de descente sur la terre (un fil dévidé le long d'un arc-en-ciel) en faisaient presque de la proto-SF à la Cyrano. J'aurais voulu que ce soit mythographiquement vrai, snif. Mais c'est quand même bien de remonter à la source.