silramil a écrit :re-hum... de quoi discutons-nous, là?
De la manière d'essayer de discuter, rationnellement, de théologie ? Et, si possible, de son influence sur la SF ? Mais, au bout de 26 pages, c'est pas gagné...
silramil a écrit :MF a écrit :silramil a écrit :Ben on peut. Le "on" est parfaitement neutre ici : il est possible, pour qui veut, d'associer des choses pourvu qu'elles aient au moins un dénominateur commun. Je ne vois pas ce qui s'y opposerait.
Bien sur que ce "on" peut.
La neutralité que tu fais le choix de lui conférer permet de dis(c)(p)uter de manière rationnelle dans le monde idéal des concepts et des idées.
Mais au moment de la discussion où arrive le Christ et la Révélation, "on" quitte le mode de pensée rationnelle si il est
chrétien. Si il s'affirme
chrétien.
C'est une caractéristique de son identité.
Loin de moi l'idée d'en faire une caractéristique stigmatisante ou dépréciative.
Heu... et après ?
Heu... rien !
Ah, j'suis con, si.
C'est une caractéristique de son identité qu'il s'attribue. Ce n'est pas toi, moi ou qui que ce soit d'autre qui peut, en le désignant ainsi, lui conférer cette caractéristique. Seule sa foi personnelle le peut.
Lorsque tu désignes quelqu'un (autre que toi, bien sûr) comme
chrétien, quelle valeur peut bien avoir cette assertion ? Que sais tu de sa foi ? De sa relation à la Révélation ?
silramil a écrit :Qu'un inspiré d'une foi quelconque sorte de la rationnalité quand on parle de ses marottes mystiques, OK.
Que, en face, des gens raisonnables négligent ce qu'il peut y avoir de sensé dans ses arguments, au motif que l'ensemble qu'il constitue ne correspond à aucune réalité historique, alors que cela n'invalide pas tout son argumentaire, cela me gêne.
Il m'aurait semblé plus intéressant de prendre la mesure de l'argument selon lequel la morale judéo-chrétienne aurait constitué une nouveauté radicale dans le monde humain, afin d'y faire pièce autrement que par des renvois à des réalités historiques contradictoires, destinés uniquement à faire s'effondrer le mythe présenté par Florent, sans le remplacer par quoi que ce soit d'intelligible.
Oui. Sans doute. Sûrement.
On pourrait tenter de situer, historiquement, le passage de l'animisme au théisme (ou du monisme au dualisme ?).
On pourrait s'interroger sur le conditionnement culturel judéo-chrétien qui nous fait parler de surnature et de surnaturel après la séparation dualiste alors que nous ne devrions parler que
d'au-delà (ou, pourquoi pas, de subnature ?). Du fait que le voyage "ailleurs" des chamans soit devenu une "ascension" vers dieu lors de l'augmentation du pouvoir de la prêtrise, qui souhait se placer au dessus, entre le simple croyant et la divinité.
Nous pourrions...
Mais ça ne me semble pas le sujet du thread...
Et c'est bien dommage...
silramil a écrit :Je ne récuse pas ton argument (les différences entre les gens qui reçoivent le nom de chréitens pour un motif ou un autre)...
Tu m'as donc mal lu.
Je n'ai pas parlé de gens qui
reçoivent le nom de chrétien. J'ai uniquement parlé de gens qui s'affirment et se revendiquent chrétien.
et qui, de ce fait, sont susceptibles de recevoir le nom de chrétiens, l'un n'empêche pas l'autre.
Tu pinaillerais pas un peu, là?
Ce n'est pas du pinaillage, c'est juste de la théologie.
silramil a écrit :Précisément, tu as opposé ceux qui se revendiquent chrétiens (et qui sont susceptibles d'être appelés ainsi de ce fait) et ceux qui "inspirent leur comportement des valeurs morales prêchées par le dénommé Jésus." et qui peuvent être appelés chrétiens, qu'ils revendiquent ce nom ou pas.
Tu peux les appeler comme tu veux.
Mais si tu souhaites avoir un débat un peu constructif, mettant en jeu une catégorie théologiquement fixe et des catégories socio-culturellement fluctuantes au fil de l'histoire, il est préférable d'avoir des descripteurs distincts.
A défaut, tu obtiens la dizaine de pages que tu déplores (à juste titre).
mais la tactique qui consiste à renvoyer Florent à la multiplicité des traditions exégétiques sans s'intéresser à ce qu'il y a de recevable dans ses opinions.
Loin de moi l'idée de renvoyer Florent ou qui que ce soit d'autre où que ce soit pour des opinions.
Faudrait déjà que je comprenne lesdites opinions.
Alors, pourquoi te sens-tu visé par ce qui suit mon "mais" ?
Ah bon ?
Tu l'as ressenti comme ça.
J'ai pas mis la bonne dose d'auto-dérision...
(Que visait à démontrer la citation du dictionnaire que tu as évoquée en réaction à mon propre message, au juste ?)
Tu as raté la dernière phrase de ce maudit post ^^