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par Le_navire » mer. sept. 08, 2010 6:54 pm
Mais si, il se plaint... des marches, des poignées de portes, de tout ce qui n'est pas à hauteur... ou plutôt, il a lui cessé de s'en plaindre dans le premier tome, il est là depuis quelques années déjà, il est habitué.
C'est quand Jase, l'autre humain, arrive à Shejidan qu'il reprend conscience de tout ce à quoi il ne prête plus attention depuis longtemps.
Et il est précisé que le thé n'est pas du thé, que les humains ont (et c'est un des aspects de la réflexion) a chaque fois tenté de donner un nom "humain" à ce qui ne l'est pas, provocant des réflexes de similarités qui leur ont souvent couté cher.
Et en fait, ça arrangeait Cherryh d'avoir des cultures semblables, avec plus de ressemblances que de différences (ce n'est pas pour rien qu'elle se fout royalement du premier contact, expédié en quelques pages, et de la guerre de l'arrivée, qui pourraient expliquer comment les sociétés différentes se rejoignent malgré tout peu à peu) parce que son propos, ici, est au cœur de son œuvre.
Pas d'explorer ce qui est si évidemment différent, mais comme dans Cyteen, ce qu'on croit semblable, par habitude, par facilité, parce que, oui, il y a des points de convergence, et qui pourtant est complètement différent, au point que le malentendu peut aller jusqu'à la violence et la rupture.
Comme dans Cyteen, celui qui est persuadé qu'on peut "reproduire" (ici des comportements, des réflexes sociétaux, des affinités) ce qui nous ressemble se plante jusqu'au drame.
Et c'est ça Foreigner... ^^
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Le_navire le mer. sept. 08, 2010 7:12 pm, modifié 1 fois.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"