Dingue.Florent a écrit : Eh bien je trouve ce passage d'une grande empathie, d'une grande humanité. On sent qu'il souffre encore pour elle.
Cet homme a dû prendre des cours auprès d'un vrai connaisseur.

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Tes livres ? Tu sais bien que je ne les lis que pour me répandre en exégèses oiseuses !fabrice a écrit :Foutre à la benne, c'est un peu excessif ; disons que tu peux les donner. Si tu as le temps de lire les miens en plus de l'intégrale de Nabokov, tant mieux pour moi. Mais il y a des choix qui en sont à peine.Transhumain a écrit : Tu veux dire que je devrais foutre à la benne mes bouquins de Houellebecq, Colin, Wagner, Lehman, etc., et ne garder que ceux de Nabokov, Beckett, Joyce, DeLillo et quelques autres génies merveilleux ?
Voilà quelque chose qui m'ennuie dans les romans de MH.Florent a écrit :On sent qu'il souffre encore pour elle.
Remplace "autre" par "personnage". Et sens la sueur perler sur ta tempe.MF a écrit :Voilà quelque chose qui m'ennuie dans les romans de MH.Florent a écrit :On sent qu'il souffre encore pour elle.
Autant je peux comprendre, même si je ne le ressens que de manière très superficielle, le discours de Lem sur son humour désenchanté (pour ne pas dire désespéré), autant ce transfert, cette identification, cette empathie avec des supposées douleurs de l'autre me laisse dans une état de profonde indifférence. Me sort du roman. M'éjecte de la lecture.
Cela sent trop, soit le procédé, soit le simple CR de psychanalyse.
Je dirais même que l'on est, parfois, pas loin d'une identification christique.
"De même, le libéralisme sexuel, c'est l'extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société."Lem a écrit : En ce qui concerne MH, il est clair à mes yeux qu'il n'est pas du tout nostalgique de ce qu'aurait pu/dû être mai 68 : il voit dans cet événement la rupture d'un équilibre ancien (dans les rapports hommes/femmes notamment) qui, selon lui, minimisait la douleur. Il n'idéalise pas cet ancien état de choses mais il considère – si je le comprends correctement – que c'est le point à partir duquel commence "l'extension du domaine de la lutte".
...
Il ne souhaite pas le retour d'un ordre antérieur mais il ne parvient pas à se satisfaire de l'ordre actuel. Il ménage deux issues : l'une, intemporelle, est l'amour véritable ; l'autre, projetée dans le futur, est la sortie de la condition humaine par la technique.
Bah... si tu veux... faudrait, à un moment donné, savoir choisir (1) entre biographie et roman.Transhumain a écrit :Remplace "autre" par "personnage". Et sens la sueur perler sur ta tempe.