Lem a écrit :Cette exclusion (si c'est physique, ce n'est pas méta) est un appauvrissement.Lensman a écrit :S'il y a des "ondes psychiques", c'est que nous somme dans le monde physique (que les ondes en questions existent ou pas, c'est une spéculation physique, on les remarque, en principe, les ondes en question).
Le métaphysique relève, lui, d'une décision interprétative, pas d'une observation (si on donne, par exemple, un "sens" à l'univers, on a fait un choix métaphysique, qui sera partagé ou pas par d'autres et qui ne peut pas donner lieu à des vérifications physiques, sinon, c'est qu'on est dans le cadre de la physique ).
Ma très sommaire culture scientifique me souffle que le PyrE doit être très difficile à rationnaliser. On peut s'amuser à le faire, évidemment. C'est un jeu comme un autre.
Par contre, sa portée M me semble absolument indéniable : on est dans un univers que la pensée humaine a le pouvoir d'annihiler ; donc, d'une certaine manière, dans un univers où l'homme occupe une position bien particulière… ce qui est à peu près clair quand on lit le livre, d'ailleurs.
Pour produire une lecture riche, il ne faut pas exclure mais juxtaposer.
Mais où est le "méta", là dedans? La "pensée" est vue comme un phénomène physique, qui a un effet physique, dans le monde.
Le "méta", il serait dans un sens à donner. Je ne sais pas trop si l'auteur en donne un, il n'y a rien de flagrant dans mes souvenirs (mais il faudra de toute façon que je relise ce chef-d'oeuvre, j'avoue).
Le "méta", chacun le met s'il le veut, à sa manière et selon sa propre tradition de pensée.
On peut toujours enrichir personnellement avec du "méta", mais ça, c'est l'interprétation de chacun, sauf, evidemment, si l'auteur se montre explicite sur des trucs lourds genre "sens du Bien et du Mal". Mais bon, heureusement, c'est assez rare...
Oncle Joe