Soslan a écrit :En même temps, il s'agit d'une circulaire, qui n'a donc pas du tout la valeur d'une loi.
Et qui n'a guère de portée, c'est juste une consigne aux procureurs, ça n'instaure pas une interdiction… Les différents cas de figure sont :
1. les procureurs obéissent à la circulaire, et attaquent systématiquement les appels au boycott comme contrevenant aux lois existantes contre la discrimination (je ne connais pas les lois en question, d'ailleurs, mais ça m'étonnerait qu'on puisse les appliquer à une nation). Les juges vont voir arriver de nouveaux dossiers, rigoler (jaune) un bon coup, et déclarer un non lieu.
2. idem, mais un juge prononce une condamnation. Appel. Re-condamnation. Cour de cassation (bah oui, une loi contre la discrimination des personnes peut-elle être appliquée à la discrimination de pays ?). Cour européenne des droits de l'homme (et là on a de la chance, les droits de l'homme sont mieux appliqués par cette cour européenne que par nos cours à nous ; cf la garde à vue ou l'indépendance de la justice.)
Bref, ça fera bosser les juges, greffiers, avocats etc., mais jusqu'à ce que l'on voie une condamnation pour faits de boycott confirmée après épuisement des recours, de l'eau va passer sous les ponts. Et personnellement je ne m'en ferais pas trop.