ok j'ai encore du merdoyer avec les dates...bormandg a écrit :Je ne savais pas que tu venais du futur![]()
Je te savais plus jeune que moi, mais pas à ce point.

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Il faut toujours ME rendre ce qui est à MOI. Il est bien vu de ME rendre également ce qui est à César.dracosolis a écrit :perso j'ai rédigé pourquoi je l'ai terminé ^^
ici :
http://www.jeanne-a-debats.com/article- ... 38691.html
edit : je m'aperçois en relisant le thread que je ne me suis pas contentée de citer Dieu dans mon article comme je le croyais, mais qu'en plus je lui ai inconsciemment piqué une ou deux phrases telles que.
j'espère qu'il ne m'en voudra pas car les occasions que nous avons d'être à ce point d'accord tous les deux ne sont pas si fréquentes![]()
et je vais de ce pas lui rendre le crédit de la chose
(enfin pas de ce pas car de ce pas je vais en classe mais incessamment^^)
eh bien c'est faitGérard Klein a écrit :
Il faut toujours ME rendre ce qui est à MOI. Il est bien vu de ME rendre également ce qui est à César.
ah tant mieux, tant de maîtrise et se louper là dessus aurait été dommage...À noter que dans son entretien avec Frédérique Roussel publié dans Libération, Dan Simmons précise que ce qu l'a intéressé dans le personnage de Wilkie Collins, c'est exactement ce que dracosolis souligne, son côté libéré, opposé au puritanisme victorien. Donc Simmons en est parfaitement conscient.
théoriquement laxiste, moralement libérée et ouverte (sur des abîmes), conduit aux plus formidables des hypocrisies.
je suis d'accord et j'ai dû à peu près e dire aussiCe qui m'émerveille dans Drood, au risque de me répéter, c'est la virtuosité de Simmons poussée à un point qu'il n'avait jamais atteint et surtout qu'il manifeste jusqu'à la dernière page. Ses six romans de science-fiction même s'ils commencent tous très bien et se tiennent à peu près de bout en bout, ont tendance à s'empâter. Pas celui-ci.
tu vas trouver ça curieux mais il m'arrive de ne pas être d'accord avec l'analyse que tu fais du marché ^^Je ne vois pas bien sur quoi je me suis trouvé en désaccord avec draco, mais enfin, si elle y tient…
0,5 au bac on vous dit, et pas d'ordre de grandeur cohérent, ^^Par ailleurs si elle est née deux cents ans après l'accident de 1865, ce serait donc en 2065. J'ai consulté tous les relevés d'actes de naissance à cette date et je n'en ai trouvé aucun à son nom.
C'est dommage, de mon point de vue... je préférais qu' il s'empâte dans des choses qui ne m'intéressent guère (du genre les cimetières victoriens...) , plutôt que l'inverse...Gérard Klein a écrit : Ce qui m'émerveille dans Drood, au risque de me répéter, c'est la virtuosité de Simmons poussée à un point qu'il n'avait jamais atteint et surtout qu'il manifeste jusqu'à la dernière page. Ses six romans de science-fiction même s'ils commencent tous très bien et se tiennent à peu près de bout en bout, ont tendance à s'empâter. Pas celui-ci.
Marrant, c'est exactrement l'opposé de l'impression que j'ai. Dans ses romans de SF, il avait réussi à ne pas s'engluer dans la seule virtuosité mandarinale de l'exposé détaillé de l'ensemble des thèses qu'il attend de ses étudiants, et des a priori qu'il entend leur imposer comme quoi Collins et Dickens sont des auteurs ratés et Simmons le SEUL maître absolu de la Littérature.Gérard Klein a écrit : Ce qui m'émerveille dans Drood, au risque de me répéter, c'est la virtuosité de Simmons poussée à un point qu'il n'avait jamais atteint et surtout qu'il manifeste jusqu'à la dernière page. Ses six romans de science-fiction même s'ils commencent tous très bien et se tiennent à peu près de bout en bout, ont tendance à s'empâter. Pas celui-ci.
Tu te trompes complètement, bormandg. L'admiration de Simmons pour Collins suinte littéralement d'un bout à l'autre du livre. Il traite avec ironie les travers du personnage, ce qui rend le livre passionnant, et il met chacun, Dickens et Collins, à sa place littéraire. Et il ne faut pas oublier que le narrateur est Collins qui s'adresse à un lecteur de son futur, de notre présent qui a mis les choses en place. Enfin, Collins avoue dans les dernières pages que tu n'as sans doute pas lues son admiration pour le génie de Dickens.bormandg a écrit :Marrant, c'est exactrement l'opposé de l'impression que j'ai. Dans ses romans de SF, il avait réussi à ne pas s'engluer dans la seule virtuosité mandarinale de l'exposé détaillé de l'ensemble des thèses qu'il attend de ses étudiants, et des a priori qu'il entend leur imposer comme quoi Collins et Dickens sont des auteurs ratés et Simmons le SEUL maître absolu de la Littérature.Gérard Klein a écrit : Ce qui m'émerveille dans Drood, au risque de me répéter, c'est la virtuosité de Simmons poussée à un point qu'il n'avait jamais atteint et surtout qu'il manifeste jusqu'à la dernière page. Ses six romans de science-fiction même s'ils commencent tous très bien et se tiennent à peu près de bout en bout, ont tendance à s'empâter. Pas celui-ci.
Si Hypérion t'a tant plu, tu devrais quand même aimer Ilium et Olympos. Il y a des longueur et peut-être quelques facilités, en même temps que d'intéressantes obscurités, mais globalement, ça reste du grand art.Vladkergan a écrit :Merde, meilleur qu'Hypérion ? Meilleur que l'échiquier du mal (oui je sais, a priori le livre n'a pas forcément vos faveurs, j'ai bien lu le commentaire plus haut) ?
Va falloir que j'arrête toutes séances tenantes mes lectures en cours pour m'y mettre. Déjà que j'en étais pas loin, quand ma compagne a débarqué avec le livre tout fraîchement acheté, là c'est devenu urgent.
Je n'ai pas lu Ilium, ni Olympos dont on m'avait dit grand mal, et j'ai été assez dubitatif à la lecture des polars que Simmons a sorti ces dernières années. Mais je reste un grand amateur de sa plume, depuis que je suis tombé par hasard sur Les fils des ténèbres. Hypérion a été une véritable expérience pour moi, dans le sens où je lisais finalement peu de SF à ce moment-là, et que cette saga pour le moins dantesque m'a ouvert à des horizons à côtés desquels je serais peut-être passé sinon.
Mais les adresses au lecteur futur du pseudo-Collins m'ont elles aussi beaucoup dérangé parce que les remarques qu'il fait impliquent un auteur américain du 20° ou du 21° siècle, et ne donnent pas du tout l'impression de pouvoir exprimer les idées d'un anglais du 19°, fut-il aussi libéré, anticonformiste et précurseur que Collins. Si au moins il était d'abord venu rendre visite à Dan Simmons par mchine temporelle wellsienne...Gérard Klein a écrit :[ Et il ne faut pas oublier que le narrateur est Collins qui s'adresse à un lecteur de son futur, de notre présent qui a mis les choses en place.
Plus sérieusement (que ma précédente intervention), je me pose la question suivante : Simmons joue souvent de l'incertitude entre réalité, mémoire et fiction : Hypérion (je parle du premier volume) est l'assemblage de six témoignages dont chacun, dans sa forme et dans son fond, renvoie à un auteur ou un courant classique de la SF ; la mise en fiction de la réalité est au centre même des Forbans de Cuba ; la construction d'un groupe social par la mémoire partagée, notamment du mythe (le panthéon grec) et de la fiction (Homère, Shakespeare, Proust) est au centre d'Ilium/Olympos, etc.Gérard Klein a écrit :[ C'est un écrivain retors et subtil, dont il ne faut pas toujours prendre les propos au premier degré, n'est-ce pas JDB.