Journée bien remplie aujourd'hui.
Bon, le matin était le remplissage le plus triste, avec ma troisième incursion aux urgences psychiatriques de Lille, mais pas si triste que ça, j'ai pu confier avec soulagement tout ce que j'en avais gros sur la patate après le bad trip d'hier soir. En plus, à chaque fois que j'y vais, je suis pris en charge par de jolies dames.
C'est devenu intéressant avec le
speed acting à la Librairie dialogue théâtre, où entre quatre excellents spectacles j'ai pris un plaisir particulier à voir mettre en scène la nouvelle
Le repas des héritiers de notre ami Nico Bally, que j'ai le privilège d'avoir lu dans un exemplaire dédicacée d'un recueil épuisé (roooh, j'avais dis pas de vantardise de geek). La chair étant faible, je suis sorti avec deux livres, dont un en rapport avec le
speed acting (tome I des
Pièces courtes de Daniel Keene) et un Hansel et Gretel acheté juste pour les illus' de Lorenzo Mattoti.
Deuxième événement culturel de la journée : passage au salon du livre de mon bled, dont j'ignorais que le déroulement annuel n'avait jamais cessé depuis mon enfance (quel lieu improbable que mon bled pour un salon du livre, aussi). Comme un gosse, j'y poursuivais une chimère : les stands de tableaux surréalistes reproduits sur papier dont une partie décorent ma chambre depuis leur achat dans l'ancienne version du salon à mes huit ans, sans qu'un seul indice me permette d'en identifier l'artiste.
J'ai trouvé de quoi pallier ce rêve impossible à un stand BD indépendant, la seule chose qui me paraissait vraiment digne d'attention dans ce salon local. A une heure de la fermeture du salon, je me suis donc retrouvé à faire la course jusqu'au distributeur bancaire le plus proche, course qui avec la panne de l'unique distributeur de la téci s'est changé en un marathon jusqu'au centre-ville, l'occasion de démontrer une endurance perdue depuis les épreuves d'EPS du bac, envers et malgré les crampes à la cuisse, le tout avec du Judas Priest sur les oreilles pour se donner de l'allant. Et j'ai eu mes livres.
Enfin, le clou de ce samedi, soirée court métrage spécial biotechnologie à l'Hybride. J'ai appâté un pote par une habile pub par sms détournant le mot savant vers une de nos
références communes (NE CLIQUEZ PAS !). Finalement, les deux sci fistes que nous sommes avons bien pris notre pied devant cette sélection de courts-métrages qui est sans doute la plus impressionnante que j'ai vu à l'Hybride et même en général. Un régal de sense of wonder, tant du point de vue de la SF que du fantastique (et souvent les deux à la fois) et aux pires de belles perles poétiques.
Si certains veulent en rechercher dans
la liste, n'hésitez pas, à deux ou trois courts près, ce ne sont que des perles.