... est susceptible d'induire des réponses de la même eau ?MF a écrit :La signature ci-dessous...
Bifrost n° 65
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- dracosolis
- Messages : 7417
- Enregistré le : mar. févr. 07, 2006 8:08 pm
- Contact :
bon, alors on range les pistolets...caliban a écrit :... est susceptible d'induire des réponses de la même eau ?MF a écrit :La signature ci-dessous...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
- bormandg
- Messages : 11906
- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
- Localisation : Vanves (300 m de Paris)
- Contact :
On peut pas, ils ne sont pas encore vides.MF a écrit :bon, alors on range les pistolets...caliban a écrit :... est susceptible d'induire des réponses de la même eau ?MF a écrit :La signature ci-dessous...

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- thomasday
- Messages : 486
- Enregistré le : mar. févr. 24, 2009 1:44 pm
- Localisation : Extrême-sud de la Picardie (près de la crème)
C'est pas humain de vouloir bosser (donc suer sang et eau pour des clopinettes) avec des gens avec lesquels ont a quelque affinité ?Pontiac a écrit :J'aurais peut-être dû préciser : il y a un peu trop de copinage, d'après ma source.
Qu'il y ait du copinage dans l'entreprise Bifrost, ça ne fait aucune doute, après il arrive aussi que les copains en prennent plein la gueule (comme les autres, voire pire, et plus souvent qu'on ne le croit)...
Ce qui fait du tort dans ce type d'entreprise, c'est pas le copinage, c'est l'indulgence coupable (voire criminelle), AMHA.
TD
Et parfois, c'est justement ce qu'il y a : de bonnes critiques alors que le roman n'a pas vraiment d'histoire...thomasday a écrit :Ce qui fait du tort dans ce type d'entreprise, c'est pas le copinage, c'est l'indulgence coupable (voire criminelle), AMHA.
TD
Mais je ne dis pas non plus que le copinage est mortel.
-
- Messages : 332
- Enregistré le : jeu. févr. 11, 2010 9:44 pm
On peut aussi imaginer que, vu l'âge de certains collaborateurs dont le mien, le stade j'aime / j'aime pas ; copain / pas copain soit dépassé. Je fais finalement peu de critiques négatives dans Bifrost. Quand elles le sont, j'argumente. Par exemple dernièrement, "Palimpseste" ne m'a pas convaincu. Ce n'est certes pas une catastrophe et j'en fais la remarque, mais ce qui m'apparaît comme un relatif échec du texte me semble symptomatique d'un état actuel de la science-fiction. Et c'est cela qui m'intéresse dans l'exemple, une oeuvre dont le relatif "ratage" met au jour un état du genre et de l'édition qui lui est associée. A partir de là, ma critique tente de l'analyser comme symptôme, en produisant des arguments qui sont recevables ou pas. Mais là on tombe dans la lapalissade...
tiens, puisque tu en parles (*) j'aurais une question pour laquelle je n'ai pas su décrypter ton avis : tu pointes la différence du nombre d'enfants de Pierce (3 ou 2) qui apparaît dans deux chapitres distincts ; mets tu cela du coté des arguments négatifs ?XavierMauméjean a écrit :Quand elles le sont, j'argumente. Par exemple dernièrement, "Palimpseste" ne m'a pas convaincu. Ce n'est certes pas une catastrophe et j'en fais la remarque, mais ce qui m'apparaît comme un relatif échec du texte me semble symptomatique d'un état actuel de la science-fiction. Et c'est cela qui m'intéresse dans l'exemple, une oeuvre dont le relatif "ratage" met au jour un état du genre et de l'édition qui lui est associée.
(*) et puis je suis une grosse feignasse et ça m'évite de basculer sur le forum du Bélial...
p.s. ni piège, ni polémique ; ne pas tenir compte de ma signature pour ce post
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
-
- Messages : 332
- Enregistré le : jeu. févr. 11, 2010 9:44 pm
Non, je pense que c'est intentionnel et, pour le coup, bien vu. Soit il s'agit d'une réalité compossible, soit d'une réécriture de la Stase. Du moins est-ce ainsi que je le perçois.MF a écrit :tiens, puisque tu en parles (*) j'aurais une question pour laquelle je n'ai pas su décrypter ton avis : tu pointes la différence du nombre d'enfants de Pierce (3 ou 2) qui apparaît dans deux chapitres distincts ; mets tu cela du coté des arguments négatifs ?XavierMauméjean a écrit :Quand elles le sont, j'argumente. Par exemple dernièrement, "Palimpseste" ne m'a pas convaincu. Ce n'est certes pas une catastrophe et j'en fais la remarque, mais ce qui m'apparaît comme un relatif échec du texte me semble symptomatique d'un état actuel de la science-fiction. Et c'est cela qui m'intéresse dans l'exemple, une oeuvre dont le relatif "ratage" met au jour un état du genre et de l'édition qui lui est associée.
(*) et puis je suis une grosse feignasse et ça m'évite de basculer sur le forum du Bélial...
p.s. ni piège, ni polémique ; ne pas tenir compte de ma signature pour ce post
merci de ta réponse ; je n'étais pas certain de t'avoir comprisXavierMauméjean a écrit :Non, je pense que c'est intentionnel et, pour le coup, bien vu. Soit il s'agit d'une réalité compossible, soit d'une réécriture de la Stase. Du moins est-ce ainsi que je le perçois.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Pardon, mais je ne peux m'empêcher de bondir. « Il n'y a pas vraiment d'histoire », pour moi, c'est le degré zéro de la critique.Pontiac a écrit :Et parfois, c'est justement ce qu'il y a : de bonnes critiques alors que le roman n'a pas vraiment d'histoire...
(Souvenir de discussion avec un (excellent, au demeurant) ami à propos de 2001 : « Oui, enfin bon, tu vois, moi, quand je regarde un film, j'aime quand même bien qu'on me raconte une histoire… »)
« Je dis rarement, malheureusement, des choses exactes. » (Georges Limbour)
- Thomas Geha
- Messages : 692
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 10:15 am
- Localisation : Rennes
- Contact :
degré zéro de la critique... oui. En revanche, je préfère quand même qu'un roman me raconte une histoire... c'est un peu la base, et ô surprise c'est à 99,9% le cas des romans qui me tombent sous la main. Après, l'histoire est bonne ou pas, très développée ou pas beaucoup...Shagmir a écrit :Pardon, mais je ne peux m'empêcher de bondir. « Il n'y a pas vraiment d'histoire », pour moi, c'est le degré zéro de la critique.Pontiac a écrit :Et parfois, c'est justement ce qu'il y a : de bonnes critiques alors que le roman n'a pas vraiment d'histoire...
(Souvenir de discussion avec un (excellent, au demeurant) ami à propos de 2001 : « Oui, enfin bon, tu vois, moi, quand je regarde un film, j'aime quand même bien qu'on me raconte une histoire… »)
Sinon je vais lire un essai, ou des sonnets, tiens, c'est bien ça, les sonnets !
Juste pour dire que, réflexe stupide sans doute, là j'ai cherché le bouton "j'aime".XavierMauméjean a écrit :C'est la plaie de notre époque. Personnellement, j'ai été jusqu'à épouser une copine.Pontiac a écrit :J'aurais peut-être dû préciser : il y a un peu trop de copinage, d'après ma source.
(+1, en plus)
---
"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
C'est également la façon dont je l'ai perçu : à force de réécrire leur(s) histoire(s) , les personnages doivent s'accoutumer à laisser de côté d'autres histoires possibles .XavierMauméjean a écrit :Non, je pense que c'est intentionnel et, pour le coup, bien vu. Soit il s'agit d'une réalité compossible, soit d'une réécriture de la Stase. Du moins est-ce ainsi que je le perçois.MF a écrit :tiens, puisque tu en parles (*) j'aurais une question pour laquelle je n'ai pas su décrypter ton avis : tu pointes la différence du nombre d'enfants de Pierce (3 ou 2) qui apparaît dans deux chapitres distincts ; mets tu cela du coté des arguments négatifs ?XavierMauméjean a écrit :Quand elles le sont, j'argumente. Par exemple dernièrement, "Palimpseste" ne m'a pas convaincu. Ce n'est certes pas une catastrophe et j'en fais la remarque, mais ce qui m'apparaît comme un relatif échec du texte me semble symptomatique d'un état actuel de la science-fiction. Et c'est cela qui m'intéresse dans l'exemple, une oeuvre dont le relatif "ratage" met au jour un état du genre et de l'édition qui lui est associée.
(*) et puis je suis une grosse feignasse et ça m'évite de basculer sur le forum du Bélial...
p.s. ni piège, ni polémique ; ne pas tenir compte de ma signature pour ce post
Cela constitue , d'ailleurs , l'un des thèmes majeurs de la Trilogie du Vide de P.F. Hamilton .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Voici un extrait de la longue interview de Christian Léourier. Elle est signée Richard Comballot :
Comment définirais-tu ta science-fiction ? Ton univers ? Ta singularité ?
J'espère avoir une singularité, sans quoi ce ne serait pas la peine que j'écrive. Maintenant, me définir, honnêtement, je ne pense pas que cela me soit possible. Je pense qu'on peut reconnaître mes textes, dire que j'ai une écriture plutôt classique, que j'a des thèmes qui reviennent, un univers, mais de là à préciser les choses... Je ne me suis jamais posé la question.
Quel plaisir prends-tu à créer des univers ?
C'est le plaisir du créateur, tout simplement. Quand tu te situes dans l'imaginaire, tu peux tout te permettre, tu es le seul maître à bord. C'est le pied. Ce qui devient difficile ensuite, c'est de rester dans la cohérence. Pour ma part, je compose à partir des choses que je connais. Je fais évoluer mes personnages dans un monde où il y a beaucoup de montagnes, où la nature occupe une grande place. J'aime également inventer des formes de vie. Il y a là-dedans un plaisir d'enfance. Et puis des règles de fonctionnement pour les sociétés où évoluent mes personnages, avec une approche plus ethnologique que politique.