Lensman a écrit :Florent a écrit :
C'est la théorie du multivers. Chaque action fait naître un nouvel univers, ce qui donne lieu à une infinité d'univers parallèles. Quand il est question de voyage dans le temps on revient souvent à ça. Dans TERMINATOR 3 par exemple, le futur n'est plus identique à celui décrit dans TERMINATOR 1, en raison des agissements des voyageurs temporels.
(Sur l'histoire des seins, la mère de Mc Fly dit qu'elle a accepté l'opération par soumission à Beef, son nouveau mari, et non par choix personnel).
Le spectateur peut décider (orienté par le réalisateur)) celui qu'il considère comme "le bon". Mais ce n'est pas pour autant que "les mauvais" n'existent pas... On peut se réjouir de se retrouver dans "le bon", mais ça vfait une belle jambe à tous les gugusses qui sont dans "les mauvais", qui eux, en prennent plein la gueule pendant ce temps (si j'ose écrire). Et encore une fois, on SAIT qu'ils existent en VRAI, ce ne sont pas des vues de l'esprit. La satisfaction semble donc résulter du pur égoïsme, et ne correspond guère à une prise de position philosophique bien claire...
Oncle Joe
PS: par contre, j'ai pas bien compris la remarque draconienne sur les gros seins du lézard, là, c'est trop compliqué pour moi...
Ca devient compliqué...
C'est une question de point de vue. La réalité de X, c'est l'univers où il vit. Idem pour Y. Qui vit dans le vrai univers ? Les 2.
Ensuite, dans certaines histoires, le mauvais univers est celui qui est né d'un accident, un événement contre-nature, comme le voyage dans le temps, qui ne devrait pas exister, et qui va contre l'ordre naturel des choses.
Dans RETOUR VERS LE FUTUR, cet événement contre-nature entraîne des actes immoraux, contre-nature, comme par exemple le désir incestueux entre la mère jeune de Mc Fly et Mc Fly. Là, sur ce point, en effet, il y a une lecture moraliste intéressante à faire. Ce qui ne va pas dans l'ordre des choses entraîne un effet papillon qui, in fine, aboutit à une société post-apocalyptique où le méchant trône en haut d'un building comme un boss de jeu vidéo.
Mais à mon avis, Robert Zemekis est davantage nostalgique que réac, ce qui n'est pas la même chose, puisqu'il a grandi dans les années 50, qui sont reproduites dans le film. Il n'est pas réac au sens où nous l'entendons : dans le passé, Mc Fly rencontre un black serveur dans un fast-food, il lui dit que plus tard il sera maire de la ville, et du coup il lui donne l'opportunité de faire germer cette idée (progressiste) qui le fera devenir maire.