A partir du moment où un univers a été visité, on a la preuve qu'il existe. La meilleure preuve qu'il y a des univers "parallèles", dans le film, c'est qu'on (le héros) y va (en gardant les caractéristiques de son propre univers de départ), on les voit, on y participe, et on en revient. Ils existent donc bien "simultanément", je ne vois pas quelle meilleure preuve de leur existence on peut donner! C'est juste une évidence, là.silramil a écrit :Oncle Joe, que fais-tu de l'effacement progressif de Marty dans le premier film ? N'est-ce pas un indice assez massif du fait que tout présent rendu "impossible" par un changement dans le passé "disparaît", et non pas "forme une version alternative dans le multivers, en parallèle du présent validé dans le film" ?
Après, il faut que je revois le film (le premier), cette histoire d'"effacement" m'avait curieusement surtout frappé dans le dernier film de la trilogie, à cause de la photo dont l'image se modifiait "en direct", phénomène qui m'avait paru incongru et faisait basculer pour moi ce volet une sorte de merveilleux.
Il en devenait moins intéressant que les précédents, où la cohérence, même bancale (pas facile de ne pas être bancal dans les historie de voyage temporel...) constituait un des intérêts.
De fait, je dois m'incliner si on prend l'ensemble de la triologie, à cause du dernier volet. Mais pour le premier seul, il faudrait que je le revoie.
Il y a un autre détail, dans mes souvenirs, concernant le premier film, qui en fait un histoire surnaturelle (avec au-dessus l'intervention d'une puissance moralisatrice supérieure) : le fait que le héros ne puisse pas embrasser sa mère. (Oedipe ne passe pas, c'est curieux, d'ailleurs, au XXe siècle...).
Mais ce détail, où là, la morale religieuse fait une apparition flagrante, se situe à un autre niveau. On voit un autre film si on fait attention à ce détail (Zemekis est peut-être moins désinvolte dans sa réflexion de fond que l'imagine l'ami Georges... il a bien réfléchi à ce qu'il faisait...)
Oncle Joe