Les auteurs de SF contemporains ont-ils peur de l’avenir?
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Les auteurs de SF contemporains ont-ils peur de l’avenir?
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Beaucoup d'affirmations péremptoires peu de démonstrations...
Et puis , cette "phrase clé" :
We people of the SF-reading ghetto have stumbled blinking into the future, and our dirty little secret is that we don’t much like it.
« Nous autres du ghetto des lecteurs de SF déboulons tout étonnés dans l’avenir – et notre secret honteux est que nous ne l’aimons pas vraiment. » Ouch.
me paraît confondre présent et avenir...
Et puis , cette "phrase clé" :
We people of the SF-reading ghetto have stumbled blinking into the future, and our dirty little secret is that we don’t much like it.
« Nous autres du ghetto des lecteurs de SF déboulons tout étonnés dans l’avenir – et notre secret honteux est que nous ne l’aimons pas vraiment. » Ouch.
me paraît confondre présent et avenir...
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Tu as tort, le pire est avenir.Hoêl a écrit :Beaucoup d'affirmations péremptoires peu de démonstrations...
Et puis , cette "phrase clé" :
We people of the SF-reading ghetto have stumbled blinking into the future, and our dirty little secret is that we don’t much like it.
« Nous autres du ghetto des lecteurs de SF déboulons tout étonnés dans l’avenir – et notre secret honteux est que nous ne l’aimons pas vraiment. » Ouch.
me paraît confondre présent et avenir...
- bormandg
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Comme je l'ai fait remarquer hier dans une table ronde, le problème est que la SF, dans sa quasi-totalité, a abandonné la vision expansionniste des avenirs prévus autrefois, et ne s'intéresse plus qu'aux manières de constater ou, au mieux, de limiter, la disparition progressive d'un monde fini et limité. Un avenir de type Mad Max où on se dispute les restes de la période où on croyait à la création de nouvelles richesses et possibilités....
Différentes visions d'un monde post-apo, l'apocalypse étant arrivée pour certains en 1973, pour d'autres en 2001....
Différentes visions d'un monde post-apo, l'apocalypse étant arrivée pour certains en 1973, pour d'autres en 2001....
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Il existe des auteurs qui présentent des avenirs différents et qui renouent avec le space opera ( Tobias Buckell ou Elizabeth Bear entre autre aux USA, mais ce sont surtout les Britanniques et les Australiens qui s'y collent ). Mais ces auteurs là ne sont pas promus chez nous puisqu'ils proposent de la littérature trop old school, trop expansionniste, pas assez réflexive.... Dommage.
Et en plus les USA n'ont jamais été le centre du monde et ça vaudrait le coup de publier des auteurs étrangers non anglosaxons pour voir des visions un peu différentes du monde. D'ailleurs c'est curieux mais aux USA, on publie des anglophones qui ne sont pas des anglosaxons ( même Aliette de Bodard qui est Française, mais on peut parler de Lavie Tidhar qui est Isralien, on a aussi quelques auteurs asiatiques...).
Pour dire que c'est peut être la vision américaine de l'avenir qui s'est fracassée un certain 11 septembre 2001.
Et en plus les USA n'ont jamais été le centre du monde et ça vaudrait le coup de publier des auteurs étrangers non anglosaxons pour voir des visions un peu différentes du monde. D'ailleurs c'est curieux mais aux USA, on publie des anglophones qui ne sont pas des anglosaxons ( même Aliette de Bodard qui est Française, mais on peut parler de Lavie Tidhar qui est Isralien, on a aussi quelques auteurs asiatiques...).
Pour dire que c'est peut être la vision américaine de l'avenir qui s'est fracassée un certain 11 septembre 2001.
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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- bormandg
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AMA elle s'était fracassée bien plus tôt, et pas seulement aux USA...Fabien Lyraud a écrit :
Pour dire que c'est peut être la vision américaine de l'avenir qui s'est fracassée un certain 11 septembre 2001.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Shaun Duke a une autre explication de la crise de la SF.
http://wisb.blogspot.fr/2012/05/mock-co ... unity.html
Il écrit notamment à propos du noyau dur du fandom :
La SF a acquis une image intellectualisante qui a repoussé son public populaire traditionnel. En tout cas c'est ce qu'il dit. Je ne suis pas loin d'être d'accord avec ça.
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Il écrit notamment à propos du noyau dur du fandom :
Ce noyau dur a tout fait pour la reconnaissance du genre et aujourd'hui il est choqué que la SF populaire n'intéresse personne.They've spent the last 70 years trying to be taken seriously, and now that they are (by academics, by literary critics, etc.), they're shocked to find that what people want to read aren't the adventure novels of old.
La SF a acquis une image intellectualisante qui a repoussé son public populaire traditionnel. En tout cas c'est ce qu'il dit. Je ne suis pas loin d'être d'accord avec ça.
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- bormandg
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A part avec les mots que tu as omis dans ta traduction "maintenant qu'ils le sont", je suis assez d'accord moi aussi. Parce que la volonté d'avoir une image intellectuelle est un fait et une des causes du non-renouvellement d'une partie du lectorat, mais la reconnaissance académique est loin d'être acquise. Même aux USA....Fabien Lyraud a écrit :Shaun Duke a une autre explication de la crise de la SF.
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Il écrit notamment à propos du noyau dur du fandom :
Ce noyau dur a tout fait pour la reconnaissance du genre et aujourd'hui il est choqué que la SF populaire n'intéresse personne.They've spent the last 70 years trying to be taken seriously, and now that they are (by academics, by literary critics, etc.), they're shocked to find that what people want to read aren't the adventure novels of old.
La SF a acquis une image intellectualisante qui a repoussé son public populaire traditionnel. En tout cas c'est ce qu'il dit. Je ne suis pas loin d'être d'accord avec ça.
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