Je dois dire que, pour ma part, je n'ai jamais lu le moindre Musso. Aussi bien, c'est beaucoup plus lisible que ce que j'entend dire, il me suffirait de prendre la peine de le faire (ça se trouve facilement, et pas cher). (Pourquoi je ne le fais pas: il y a là, qui sait, un problème psychologique, mais c'est mon problème, pas celui de Musso, de ses lecteurs ou de ses éditeurs).bormandg a écrit : Sur une pile de ses livres?
Pour moi, Musso n'a aucun rapport avec ce dont nous parlons. Sa présence ou son absence n'a rien à voir avec nos affaires (ou plutôt, si : aussi bien,s'il n'existait pas, il est possible que son éditeur aurait dû mettre la clé sous la porte depuis un moment. J'exagère peut-être, mais bon!).
Même si ça me fait toujours un peu rigoler (je m'amuse d'un rien, et j'ai mauvais esprit), je suis toujours un peu gêné, au fond, lorsque que l'on sort le nom des auteurs "grand public" qui se vendent bien, pour les fustiger comme si c'était leur faute si le public n'achetait pas les autres. Cela n'a PAS de rapport, il faut arrêter avec ces comparaisons, voire ces procès ineptes.
Pour aller plus loin, je dirais même que ce type de remarques méprisantes (heureusement enveloppée d'humour...) ressemble beaucoup, pour moi, à des leçons de "morale culturelle", ce que je considère comme insupportable, du genre "Comment pouvez-vous lire des choses pareilles?" (la juste réponse étant: "Parce que ça me plait, et je t'emmerde!"). La publication de Musso n'empêche ne RIEN la publication de tas d'autres choses complètement différentes, et sa disparition n'améliorerait EN RIEN quoi que ce soit.
Que l'on rigole du "mauvais goût" du grand public, soit (le grand public en a autant, pour les tenants de la "vraie" culture). Mais une fois cela dit, cela ne fait absolument pas avancer le débat.
(C'était la minute de la leçon d'hygiène culturelle du professeur Tassilo von Töplitz)
Oncle Joe