3615 Nos lifes à nous

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Lensman
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Message par Lensman » mar. oct. 02, 2012 7:30 am

Soslan a écrit :
Eons a écrit :
Soslan a écrit :(cette insupportable shaky cam !)
Je ne comprends pas non plus cette mode, c'est en effet insupportable. En général, je lâche au bout d'1/4 d'heure maxi (et encore : si j'attends aussi longtemps, c'est juste dans l'espoir que ça va devenir "normal" rapidement, sinon c'est 3 mn, pas plus).
J'arrive quand même à le tolérer dans certains cas particuliers, comme dans le cas des films de von Trier en me disant c'est l'un des fondateurs de cette méthode (et donc, ça ne m'a pas gêné dans Melancholia) ou dans C'est arrivé près de chez vous où ce procédé est inséparable de l'intrigue et du prétexte "faux documentaire", et est également précurseur.
C'est un peu comme un énième rocker qui casse sa guitare pour faire comme Cobain : c'était excitant il y a vingt ans, maintenant c'est tellement répété ad nauseam pour des raisons artistiques devenues fallacieuses (masquer ses carences de mises en scène sous prétexte de faire "auteur") aussi bien dans les films d'auteur branchouilles que dans les blockbuster décérébré, que la méthode a perdu tout impact autre qu'énervant.
Dans District 9, il y a aussi des scènes filmées comme ça, mais ça sert la narration et la construction du film, ce n'est pas un procédé pour donner mal à la tête au spectateur…

Oncle Joe

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Soslan
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Message par Soslan » mar. oct. 02, 2012 7:52 am

Lensman a écrit : Dans District 9, il y a aussi des scènes filmées comme ça, mais ça sert la narration et la construction du film, ce n'est pas un procédé pour donner mal à la tête au spectateur…

Oncle Joe
En effet, ça ne m'avait pas gêné non plus dans District 9.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)

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Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/

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Eons
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Message par Eons » mar. oct. 02, 2012 9:40 am

Lensman a écrit :Dans District 9, il y a aussi des scènes filmées comme ça, mais ça sert la narration et la construction du film, ce n'est pas un procédé pour donner mal à la tête au spectateur…
Je n'ai eu aucun problème avec District 9 ni avec Melancholia (que je n'ai pas aimé, mais pour d'autres raisons). Quand l'image instable se justifie scénaristiquement et est utilisée avec modération, ça passe très bien.

Il y a eu un film SF qui est passé sur la TNT la semaine dernière (Direct Star, je crois, mais j'ai déjà oublié le titre, ça se passait à Manhattan). J'ai zappé quand la "catastrophe" (celle prévue par le scénario) a commencé (après une bonne dizaine de minutes de "party" sans intérêt) et que les images ont continué de bouger en tous sens indépendamment des secousses de l'histoire !
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Erion
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Message par Erion » mar. oct. 02, 2012 9:42 am

Le film, c'est Cloverfield.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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bormandg
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Message par bormandg » mar. oct. 02, 2012 9:42 am

La trouvaille d'hier: un roman "rétrofuturiste" chilien qui imagine que Allende, grâce au secours de Pinochet, a transformé le Chili en état cybernétique). pas encore lu, mais il ne va pas trainer sur la PAL... C'est Synco, de Jorge Baradit, paru en 2008 (2° édition 2009)
Modifié en dernier par bormandg le mar. oct. 02, 2012 10:05 am, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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Eons
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Message par Eons » mar. oct. 02, 2012 9:51 am

Erion a écrit :Le film, c'est Cloverfield.
Exact. Quelqu'un l'a vu jusqu'au bout pour confirmer ou informer que ça bouge dans tous les sens en permanence ?
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Lisore
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Message par Lisore » mar. oct. 02, 2012 10:00 am

ça bouge dans tous les sens en permanence, sauf quand la caméra est posée ou tombe par terre (et n'a donc plus personne pour la secouer).
...!

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Message par Hoêl » mar. oct. 02, 2012 11:05 am

Soslan a écrit : C'est un peu comme un énième rocker qui casse sa guitare pour faire comme Cobain : c'était excitant il y a vingt ans.
Heu... comment dire... Cobain... il avait un peu imité Pete Townsend ou Ritchie Blackmore...
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

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Erion
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Message par Erion » mar. oct. 02, 2012 11:10 am

Qui eux-mêmes n'étaient qu'une pâle copie de Jerry Lee Lewis brûlant son piano dans les années 50 :)
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Aldaran
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Message par Aldaran » mar. oct. 02, 2012 3:28 pm

Eons a écrit :
Erion a écrit :Le film, c'est Cloverfield.
Exact. Quelqu'un l'a vu jusqu'au bout pour confirmer ou informer que ça bouge dans tous les sens en permanence ?
Oui. Jusqu'au bout. Et ce n'est pas une caméra qui filme, si je me rappelle bien, mais un téléphone portable tenu par l'un des personnages. Ça bouge beaucoup mais c'est justifié, je pense.

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Message par Sylvaner » mar. oct. 02, 2012 5:07 pm

J'ai entendu hier une interview d'Aurélien Bellanger, coqueluche de la rentrée littéraire pour son roman "théorie de l'information" qui flirte avec les thèses post-humanistes.

Mon impression ?

Encore un qui se croit malin mais qui n'a lu ni Dick, ni Brunner, ni Spinrad...

(cela dit, je n'ai pas lu le livre).
---
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Message par Erion » mar. oct. 02, 2012 5:15 pm

Mais il a lu Olaf Stapledon et son "créateur d'étoiles".
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Lensman
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Message par Lensman » mar. oct. 02, 2012 5:37 pm

bormandg a écrit :La trouvaille d'hier: un roman "rétrofuturiste" chilien qui imagine que Allende, grâce au secours de Pinochet, a transformé le Chili en état cybernétique). pas encore lu, mais il ne va pas trainer sur la PAL... C'est Synco, de Jorge Baradit, paru en 2008 (2° édition 2009)
Ce ne serait pas plutôt une uchronie, selon le vocabulaire en usage ici ?

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Message par bormandg » mar. oct. 02, 2012 6:00 pm

Lensman a écrit :
bormandg a écrit :La trouvaille d'hier: un roman "rétrofuturiste" chilien qui imagine que Allende, grâce au secours de Pinochet, a transformé le Chili en état cybernétique). pas encore lu, mais il ne va pas trainer sur la PAL... C'est Synco, de Jorge Baradit, paru en 2008 (2° édition 2009)
Ce ne serait pas plutôt une uchronie, selon le vocabulaire en usage ici ?

Oncle Joe
C'est bien sûr exprès que j'ai pris le qualificatif porté sur la couverture; ceci étant il y a une double divergence et la deuxième partie de ces divergences, c.a.d. l'idée que, s'il était resté au pouvoir, Allende aurait mis en place un système d'information (contrôle) que même dans les dystopies futuristes actuelles on imagine avec peine justifie peut-être ce qualificatif... qui, de toute manière, ne saurait s'appliquer qu'à des uchronies, non?
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Message par Lensman » mar. oct. 02, 2012 6:08 pm

bormandg a écrit :
Lensman a écrit :
bormandg a écrit :La trouvaille d'hier: un roman "rétrofuturiste" chilien qui imagine que Allende, grâce au secours de Pinochet, a transformé le Chili en état cybernétique). pas encore lu, mais il ne va pas trainer sur la PAL... C'est Synco, de Jorge Baradit, paru en 2008 (2° édition 2009)
Ce ne serait pas plutôt une uchronie, selon le vocabulaire en usage ici ?

Oncle Joe
C'est bien sûr exprès que j'ai pris le qualificatif porté sur la couverture; ceci étant il y a une double divergence et la deuxième partie de ces divergences, c.a.d. l'idée que, s'il était resté au pouvoir, Allende aurait mis en place un système d'information (contrôle) que même dans les dystopies futuristes actuelles on imagine avec peine justifie peut-être ce qualificatif... qui, de toute manière, ne saurait s'appliquer qu'à des uchronies, non?
On peut peut-être l'appliquer à ces textes où on se trouve dans un espèce d'univers parallèle (pas une uchronie, justement), où l'auteur s'amuse à s'inspirer de la manière dont on voyait le futur dans le passé (comme le "steampunk", sauf que au lieu de penser au futur tel qu'on essayait de l'imaginer en 1890", on pense au futur tel qu'il était imaginé en 1930, 1950, 1970... ).
J'avoue goûter de moins en moins ces univers parallèles, même s'il y a quelques excellents textes, je préfère de loin les uchronies construites avec conscience, même si c'est un défi redoutable...

Oncle Joe

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