Pardon d'insérer ces remarques au milieu de votre docte débat.silramil a écrit :par ailleurs, une majorité d'élèves accueille avec la même froideur les oeuvres classiques, les oeuvres de science-fiction, les policiers, les fantastiques.
Il y avait à mon époque des auteurs hors corpus qui faisaient l'unanimité comme Edgar Poe.
De mes classes de 4eme et 3eme à Lavoisier (dans les années 60) je garde un curieux souvenir. Tandis que le prof de français nous balançait des dissertations sur L'église du Val de Grace et autres joyeusetés, une partie de la classe se lançait dans de petites créations personnelles. Certains réécrivaient la série des Shadocks pendant le cours de math, un autre avait entrepris de rédiger un roman d'espionnage intitulé "Les dossiers de l'agence "O"" librement inspiré de la série "Des agents très spéciaux" et un copain dessinateur et moi-même avions rédigé un récit abracabrant de SF. Dans un cahier à spiral, je rédigeais la page de gauche et il dessinait sur la page de droite. Le copain en question a d'ailleurs poursuivi sa carrière dans des studios d'animation.
Bref la "création" littéraire comme espace de liberté s'exerçait contre l"enseignement.
Sur ce point je rejoins Jacques Ah.