Comme le dis Papageno, pas que toi tu ne peux démontrer l'existence d'un dieu de rédemption et d'amour. Cela dit, d'un point de vue purement rationnel, ma position semble moins difficilement défendable que la tienne.systar a écrit :[
Là encore, Eric, dire ça est UN ACTE DE FOI. Tu peux le démontrer? non.
Maintenant, que tu t'étonnes du manque de spiritualité dans la SF, est en soit étonnant. Nous sommes après tout dans une littérature d'idées, pas de foi. Comme le dit Silverberg, la religion est intéressante comme phénomène sociologique, impactant sur l'humain. D'un strict point de vue technique, c'est même un ressort dramaturgique inépuisable. Ce qui n'est pas le cas de la foi, ou de la révélation. Puisque c'est quelque chose qui s'impose et s'accepte. Sans discussion.
C'est d'ailleurs pour moi l'un des gros points faibles de la dramaturgie de Dantec sur ses derniers romans. Il exclu toute réflexion sur le fond de son argumentation, puisqu'il en sanctuarise le point le plus important. Or, moi, je refuse son postulat de départ. Il n'y a pas d'illumination, pas de révélation, pas de dieu d'amour. D'emblée, je m'exclue du roman. La foi est anti romanesque au possible.